Nous nous sommes intéressé aux ateliers de pratiques artistiques en archéologie en France au cours des années scolaires 1998/1999 et 1999/2000. Nous cherchons à savoir si ceux de Suze-la-Rousse et de Labastide Saint-Pierre sont isolés ou appartiennent à une dynamique culturelle.
Près de deux milles ateliers ont fonctionné au cours des deux années. En 1999/2000, 3,2 % sont classés dans la catégorie « patrimoine », qui comprend l’archéologie. Cette proportion est faible.
domaine |
nombre d’ateliers de pratiques artistiques année scolaire 1999/2000 |
Théâtre | 614 |
Arts plastiques | 491 |
Musique | 320 |
Ecriture | 117 |
Danse | 96 |
Photographie | 65 |
Arts appliqués | 52 |
Patrimoine | 68 |
Architecture | 57 |
Cirque | 27 |
Paysage | 10 |
Total | 2119 |
Nous avons essayé de nous renseigner plus précisément sur leur nombre, par un double courrier adressé aux Services Régionaux de l’Archéologie et aux services d’action scolaire des Directions Régionales des Affaires Culturelles, habilités à contrôler les partenaires archéologiques des projets et à délivrer des subventions 468 . Notre enquête enregistre uniquement les ateliers dans lesquels l’archéologie est une composante importante et pour lesquels les responsables ont demandé une subvention auprès des services de la D.R.A.C..
Sur vingt-sept régions, six n’ont pas donné suite à notre demande, notamment deux régions très peuplées, l’Ile-de-france et le Languedoc-Roussillon (cf. annexes 443 à 445). Dans sept régions, aucun atelier n’a été enregistré en archéologie. Par conséquent, sur quatorze régions, nous avons recensé 34 ateliers en 1999/2000, et 37 en 2000/2001. Nous constatons donc que cette demande d’ateliers est peu élevée, voire réduite, compte tenu de l’importance du patrimoine archéologique des communes françaises. Certes, les enseignants ont pu réaliser d’autres types de projets : les actions éducatives et culturelles, les classes culturelles, les travaux croisés, les parcours diversifiés, etc.
La majorité des ateliers concerne des groupes d’élèves de différents niveaux, de la sixième à la troisième. Les thèmes abordés sont très variés : la révolution industrielle du XIXe s., la préhistoire, la fouille, les mosaïques romaines, la transformation des paysages. Nous n’avons pu obtenir plus de précisions. Cette enquête a déjà demandé beaucoup de temps et soulève de nombreuses difficultés administratives. Le tableau ci-dessus montre qu’au contraire les domaines du théâtre, des arts plastiques, de la musique connaissent un plus grand succès.
Chaque courrier était accompagné d’une enveloppe réponse timbrée. Ces renseignements portent sur des ateliers dans lesquels l’archéologie est une composante importante, faisant l’objet d’une demande de subvention auprès des D.R.A.C..