4) Des programmes obligatoires chargés

Les enseignants d’histoire-géographie et d’éducation civique disposent souvent de trois heures pour traiter l’ensemble de programmes marqués par une certaine lourdeur 475 . De plus, il est souvent arrivé que l’horaire attribué à ces trois disciplines ait été diminué d’une demi-heure par rapport à une fourchette nationale (ancienne) de 3 h 30 à 3 h, pour des programmes identiques. C’est une contradiction. L’enseignant doit aborder tous les thèmes du programme de cinquième, afin que les élèves puissent comprendre ceux de quatrième. Le fil directeur est chronologique.

C’est en partie pour ces raisons que la demande de projets pédagogiques archéologiques est difficile à développer. Le professeur doit bien gérer l’organisation de ses séances, sachant qu’il faut soustraire ses absences pour sa formation professionnelle et le temps des cours annulés pour des animations réalisées dans son établissement comme un cross etc.

Les contraintes ou les problèmes sont donc multiples. Mais il est vrai que s’il est motivé, il peut accomplir la démarche de s’informer, de s’organiser et de demander un soutien. Il peut très bien réussir. Celui qui s’engage dans des projets interdisciplinaires déploie «  des trésors d’imagination pédagogique 476  ».

Notes
475.

JOUTARD 1999, 175.

476.

KERLAN 1998, 54.