Dans une circulaire du 14 juin 2001 487 , le ministre de l’Education Nationale indiquait que l’éducation artistique et culturelle doit être intégrée dans les pratiques scolaires comme une dimension fondamentale de la formation des élèves. Dans sa conférence de presse du 14 décembre 2000 sur ce thème, il rappelait le rôle de référence culturelle en milieu rural. L’enseignement artistique et culturel a été maintenu au collège, au lycée général. Il a été renforcé au lycée professionnel par le plan des 3000 projets artistiques de classe, doté de dix millions de francs en 2001. Depuis une dizaine d’années, ces ateliers permettent à des élèves volontaires de 4e et 3e de travailler avec des enseignants volontaires et un ou des intervenants extérieurs obligatoires. Pendant l’année scolaire 1999/2000, 40000 collégiens étaient concernés. Ainsi, les ateliers de pratiques artistiques et des classes à projets artistiques et culturels sont maintenus.
La politique d’éducation artistique et culturelle est ambitieuse, car tous les élèves doivent avoir suivi deux classes à projet artistique et culturel à l’école primaire et deux dans chaque cycle du second degré 488 . L’archéologie a donc un rôle à assumer dans les prochaines années. Les textes mentionnent, dans les domaines artistiques et culturels, que « les différents aspects du patrimoine […] un monument local […] un musée proche » peuvent correspondre à l’intérêt d’un atelier. La dimension locale est importante 489 .
Nous nous référons au B.O.E.N., n°24 du 14/06/2001.
Discours du 14/12/2000 sur les orientations pour une politique des arts et de la culture à l’école.
Circulaire du 14/06/2001 du B.O.E.N., n°24 du 14/06/2001.