C Une traduction expliquée

Dans certains cas, le traducteur n’arrive pas à trouver un terme équivalent en français alors il l’explique. Cela peut prendre de plus grandes proportions comme dans le quatrain 358 qu’il explique plutôt que de le traduire. Le quatrain en persan occupe deux lignes et la traduction en occupe six dans l’ouvrage de Nicolas :

‘ﺒﻪ ﺨﺮﮔﺎﻫﻰ ﺒﺘﺎﻦ ﻛﻒ ﺰ ﻫﻢ ﻤﻰ ﺒﻪ ﻛﻮﺘﺎﻫﻰ ﺨﺮﻤﻴﺴﺖ ﻨﻪ ﭽﻪ ﻫﺮ ﺍﺰ »
« ﺒﻪ ﻤﺎﻫﻰ ﺘﺎ ﻤﺎﻩ ﺰ ﻤﻰ ﻴﻛﺠﺮﻋﻪ ﺒﻪ ﮔﻤﺮﺍﻫﻰ ﻮ ﻗﻠﻧﺪﺮﻯ ﻮ ﻤﺴﺘﻰ’ ‘« Ce qu’il y a de mieux, c’est de s’abstenir de tout ce qui n’est pas allégresse ; ce qu’il y a de mieux, c’est de recevoir la coupe de la main des belles que renferment les palais des princes ; ce qu’il y a de mieux encore, c’est l’ivresse, l’insouciance des Kélenders, l’oubli de soi-même. Une gorgée de vin, enfin, vaut mieux que tout ce qui existe dans l’espace entre la lune et le poisson. »’

Par contre nous pouvons remarquer que certains termes qui auraient nécessité une explication n’en ont pas tel le mot « farsakhs » dans le quatrain 223 qui est une mesure de distance chez les musulmans, égale à 6 kilomètres environ.