Conclusion

Comme nous avons pu le constater, la traduction de Nicolas est littérale, en prose, lourde, peu cadrée par une introduction et des notes de bas de page confuses, sans intérêt littéraire et par conséquent beaucoup moins attirante que celle de Fitzgerald qui a eu un succès important. Le texte de Nicolas contient quelques erreurs et de nombreux quatrains manquent d’explications, notamment ceux ayant trait au vin et à la bien-aimée. Nous pouvons également constater que le sens critique et le ton ironique n’ont pas été transcrits. Pourtant Fitzgerald a trahi l’œuvre en recomposant les poèmes et il voit en Xayyâm un matérialiste, contrairement à Nicolas qui voit un lui un soufi. Renan et Gide ont été plus Attirés par FitzGerald dont l’interprétation de Kayyâm était en accord avec les nouveaux courants de pensée de la deuxième moitié du XIXe siècle, notamment le positivisme.