a) Profiter du présent, le vin
‘Lahor : « Bois, ô lune d’amour, à la coupe vermeille,
Car la lune du ciel, après nous, très longtemps,
Luira sur ces vergers des milliers de printemps,
Mais sans nous retrouver par une nuit pareille
265. »’
‘Xayyâm : « […] bois, ô lune adorable ! bois dans une coupe vermeille, car la lune du firmament tournera bien longtemps (autour de la terre), sans nous y retrouver
266
. »’
Ou bien
‘Lahor : « Puisque tu dois bientôt pourrir parmi les morts,
Fais ivres de beauté ta jeune âme et ton corps ;
Et viens voir frissonner la naissance verdure,
Avant que ne l’engraisse un jour ta pourriture
267
. »’
‘Xayyâm : « Lorsqu’en ce monde la joie s’empare de nous, lorsqu’elle donne à notre teint le brillant éclat du coursier du firmament (le soleil), alors j’aime à me voir dans une prairie au milieu des belles aux joues veloutées, et à prendre avec elles de ce vert hachich avant de rentrer moi-même sous cette terre recouverte de gazon
268
. »’