5 Résumé du Golestân

Premier chapitre : [de la conduite des rois]. Il est composé de plusieurs récits constituant des avertissements pour les rois auxquels Sa’di conseille la sincérité, la droiture car la tyrannie ne s’oublie pas, le tyran sera puni un jour.

Deuxième chapitre : [du comportement des derviches]. Les personnages qui ont le premier rôle dans ces récits ont le comportement des derviches. Un derviche doit être obéissant, au service des gens, généreux, modéré dans ses désirs, tolérant, patient, croire en un Dieu unique, faire confiance à Dieu, se soumettre à Dieu, faire sa prière, il ne doit être ni débauché, ni grossier. Le derviche est en rapport avec le soufisme. On ne peut pas nier le soufisme de Sa’di même s’il semble avoir eu une certaine indépendance vis à vis de ce courant mystique.

Troisième chapitre : [des vertus du contentement]. La vertu du contentement n’est pas seulement une vertu du pauvre mais aussi celle de tout homme quelle que soit sa condition. Un des points essentiels de ce chapitre tourne autour de la modération pour la nourriture. Il faut manger peu, ne pas demander aux autres, s’entraîner au jeûne.

Quatrième chapitre : [des profits du silence]. Sa’di parle des inconvénients du bavardage et des profits du silence.

Cinquième chapitre : [de la jeunesse et de l’amour]. Sa’di parle plutôt de l’amour terrestre que de l’amour spirituel. Les conseils au sujet de l’amour n’ont aucune influence sur les gens, des gens respectables peuvent aller jusqu’à se déshonorer par amour, la piété est également vaincue par l’amour. Sa’di évoque aussi la débauche existant au sein de la société.

Dans la plupart des récits de ce chapitre, les beaux serviteurs sont la cible de l’amour des hommes. A l’époque cette présentation de l’amour est courante.

Sixième chapitre : [de la faiblesse et de la vieillesse]. Ce chapitre est à l’opposé du précédent. Les termes sont souvent désespérants, tournent autour de la mort, de la maladie, de l’amour sans issue du vieillard pour une jeune fille. Sa’di critique sévèrement le vieillard qui tombe amoureux et s’imagine être encore jeune. Il n’y a aucun espoir pour les vieux.

Septième chapitre : [de l’influence de l’éducation]. L’art est plus précieux que l’argent parce qu’il est plus durable. Sa’di est favorable aux châtiments corporels dans l’enseignement, cela montre que ceci faisait partie des mœurs de l’époque. Les récits sont plus centrés sur l’enseignement que sur l’éducation.

Huitième chapitre : [des règles pour la conversation]. Il traite plusieurs sujets. Sa’di donne différents conseils pour la vie courante et des directives comme un père en donnerait à son fils. Il évoque les diverses qualités que les gens doivent posséder telles que la bienveillance envers autrui, le respect de la religion, la pitié, le pardon ; il faut éviter la délation, la colère. Sa’di souhaite l’entente entre les hommes. Il évoque l’amitié des rois à laquelle il ne faut jamais faire confiance. Il dit également qu’il ne faut jamais faire confiance à ses amis car on ne sait jamais quand ils deviendront des ennemis. Ce dernier chapitre est un vaste champ de réflexion relevant de la sagesse commune.