b) L’œuvre

Les œuvres de Jâmi, en prose et en vers, en persan et en arabe, dépassent le nombre de cinquante. Parmi les plus importantes, nous pouvons citer les masnavis de Yussef et Zoleyxâh et Leyli et Majnun qui furent rédigés successivement en 888 et 889 de l’Hégire. Cette dernière, composée de 3860 vers, a été traduite en français en deux parties par A. L. Chezy et publiée en 1807.

Parmi les autres œuvres connues de Jâmi, nous pouvons citer Le Bâhârestân, recueil d’anecdotes en prose mêlée de vers qui fut rédigée en 892 de l’Hégire, et Le Xerad Nâme Eskandari qui fut rédigée en 895 de l’Hégire.

Il a laissé trois divâns qui sont les suivants : Le Fâtehat Al Šabâb(884 de l’Hégire), Le Vâsetat Al Aqd(885 de l’Hégire) et Le Xatam Al Hayât qui fut rédigé deux ans avant sa mort, en 896 de l’Hégire.

Le Addorrat Al Fâxere est une des œuvres célèbres de Jâmi en arabe.