I.Choix des niveaux scolaires

L’expérimentation est réalisée au niveau de la seconde (N=128 élèves) et de la première scientifique (N=106 élèves) en France et des mathématiques supérieures en Tunisie (N=40 étudiants). Les élèves français comme les étudiants tunisiens avaient abordé dans leur cursus scolaire les concepts d’atomistiques, indispensables pour répondre au test.

En seconde, les élèves viennent d’aborder pour la première fois les concepts de base d’atomistique, ce qui leur permet déjà de répondre à une question impliquant un transfert d’électrons. En revanche ils n’ont pas abordé l’utilisation de ces concepts au domaine spécifique de l’oxydoréduction.

En première, l’oxydoréduction a été abordée pour la première fois.

En mathématique supérieure, les étudiants abordent un niveau de description de l’oxydoréduction (modèle de Nernst) qui laisse penser qu’un regard nouveau est porté sur les concepts de base.

Le choix des élèves français du secondaire et des étudiants tunisiens du supérieur (mathématique supérieure) est basé, d’une part, sur le fait que ces étudiants (tunisiens) suivent le programme français. D’autre part, nous ne pouvions pas choisir des élèves tunisiens (du secondaire) car nous avons prévu de faire des entretiens et que ces élèves ne maîtrisent pas parfaitement la langue française et s’expriment avec du code switching (Agrebi & Le Maréchal, 2003) et par conséquent ne peuvent pas nous fournir des explications sur leurs démarches.