2. La subjectivité du narrateur dans le premier texte.

Une autre problématique que pose le premier texte a trait à la présence du narrateur à travers des marques de nature linguistique qui renvoient à ce que C. Kerbrat-Orecchioni appelle dans son étude l'Énonciation (2002) "la subjectivité dans le langage".

En d'autres termes, il s'agit de voir comment un narrateur:

‘L'embrayage du PDV du narrateur avec des marques implicites et disséminées s'accommode d'une certaine "désincarnation de l'observateur". (A. Rabatel, 1998: 119) ’

, est pourtant présent par le biais de certaines marques linguistiques de nature diverse comme les déictiques, les adjectifs, les adverbes, les comparaisons...

Comme C. Kerbrat-Orecchioni, nous nous intéresserons à ces

‘traces linguistiques de la présence du locuteur au sein de son énoncé, les lieux d'inscription et les modalités d'existence de ce qu'avec Benveniste nous appellerons "la subjectivité dans le langage", (2002: 36). ’
Notes
40.

Voir la partie consacrée au Point de vue.

41.

Aucun indice linguistique explicite n'est à l'œuvre dans le premier texte ne vienne confirmer que ce narrateur marche effectivement avec les nomades.