Conclusion.

Nous avons démontré que la majorité des actions dans le deuxième texte de Désert sont dépourvues de liens causals les unes aux autres ce qui, à l'évidence, ne donne pas de récit qui, lui, exige une action unifiée.

Nous avons vu aussi que la multiplicité d'actions donne un type de texte que F. Revaz appelle les "Chroniques d'une vie" où il s'agit de relater la vie d'un seul personnage, en l'occurrence Lalla dans notre exemple.

Le deuxième texte ne relate pas toute la vie de Lalla, mais en énumère quelques étapes ce qui laisse la porte ouverte de disposer d'un autre livre racontant d'autres étapes de cette vie.