Le Hartani.

Comme pour les autres personnages, il se trouve lui aussi soumis à la répétition dans sa description:

  • les yeux:
    • première partie, chapitre quatre: "de grands yeux sombres couleur de métal…avec un regard qui va droit, qui vous scrute sans crainte", (page 109); "regard sombre", (page 110); "ses yeux brillent fort", (page 111); "ses yeux noirs", (page 112); "ses yeux de métal sombre", (page 113);
    • première partie, chapitre sept: "ses yeux brillent", (page 127); "son regard est fixé…çà, ce sont les choses que sait faire le Hartani, comme cela, sans parler, sans penser, rien qu'avec son regard", (page 128); "yeux brillants de plaisir…ces choses étaient plus belles quand il les regardait", (page 129); "ses yeux de métal brillent de plaisir", (page 130); "ses yeux de métal sombre", (page 131); "beau regard de métal…c'est dans la lumière de son regard qu'on entend ce qu'il dit, ce qu'il demande", (page 132); "son regard…si lointain";
    • première partie, chapitre onze: "ses yeux brillent fort", (page 167);
    • première partie, chapitre douze: "ses yeux sombres", (page 186); "les yeux fixés au loin" (page 191);
    • première partie, chapitre quatorze: "ses yeux ont brillé plus fort…ses yeux fixes", (page 212); "ses yeux brillent très fort, pleins d'une expression intense", (page 217).

Quand elle se trouve à Marseille (deuxième partie), Lalla se souvient des yeux du Hartani:

‘Le Hartani vêtu de son manteau de bure, aux yeux brillants…p311’ ‘C'est son regard qui vient jusqu'à elle…et le regard du Hartani bouge en elle. p322 ’
  • le visage:
    • première partie, chapitre quatre: "un visage très mince et lisse, un front bombé", (page 108); "visage noir", (page 109); "la peau de son visage est sombre et luisante", (page 111); "visage lisse", (page 113);
    • première partie, chapitre sept: "le visage tout éclairé de lumière", (page 132); "le visage…devient dur et fixe", (page 135);
    • première partie, chapitre onze: "son visage reste toujours de la même couleur brûlée…l'ombre de son visage", (page 167);
    • première partie, chapitre douze: "son visage est noir…son visage impassible", (page 186); "son visage est pur et lisse comme un morceau d'ébène", (page 191);
    • première partie, chapitre quatorze: "visage tendu", (page 212); "son visage est sombre", (page 217); "son visage...devenu très sombre", (page 218); "visage tendu", (page 219).

Comme pour les yeux, Lalla se souvient du visage du Hartani, à Marseille (deuxième partie): "visage très noir", (page 311); "son visage de cuivre noir", (page 322).

  • le sourire:
    • première partie, chapitre quatre: "rire sonore", (page 109); "il sourit", (page 109); "en souriant", (page 109); "son rire sonore", (page 110); "son sourire", (page 113);
    • première partie, chapitre onze: "son sourire", (page 167).
  • les vêtements en bure du Hartani:
    • première partie, chapitre quatre: "vêtu de sa longue robe de bure", (page 108); "robe brune", (page 109);
    • première partie, chapitre sept: "sa grande robe de bure", (page 133);
    • première partie, chapitre onze: "manteau de bure", (page 167);
    • première partie, chapitre douze: "robe de bure", (page 191);
    • première partie, chapitre quatorze: "robe de bure", (page 217).

Comme pour ses yeux et son visage, Lalla se souvient de ses vêtements, à Marseille (deuxième partie): "manteau de bure", (pages 311 et 322).

Comme nous l'avons vu pour Lalla, et Es Ser, la description du Hartani est soumise aussi à la répétition, et cela dans une sorte de tentative de le figer: cette idée de figement se confirme dans les exemples qui suivent, où c'est l'adverbe "toujours" qui la suggère:

‘Il est toujours vêtu de sa longue robe de bure effilochée aux manches et au bas et d'un long linge blanc. p108’ ‘Lui aussi reste sans manger et sans boire tout le jour, mais cela ne change rien à sa façon d'être, et son visage reste toujours de la même couleur brûlée. p167 ’ ‘C'est toujours comme cela; quand elle a très envie de le voir, il apparaît dans un creux, assis sur une pierre, la tête enveloppée dans un linge blanc. p186 ’ ‘Lui, il reste toujours comme un enfant…p190 ’ ‘Il est toujours assis sur un rocher; les yeux fixés au loin…p191 ’