Conclusion.

Nous avons vu dans les dernières parties qu'un certain type de temps est recherché par les personnages, et plus spécialement par Lalla; ce temps est:

Pour ce qui concerne "le temps du commencement", nous avons vu que son importance résulte de la possibilité de disposer d'autres "étapes d'une vie" avec la naissance de l'enfant de Lalla à la fin du deuxième texte de Désert: en effet comme nous l'avons constaté dans la partie appelée "les chroniques d'une vie", les chroniques racontent la vie d'un personnage, et rien n'empêche de disposer d'autres "chroniques", et donc d'un autre livre, après cette naissance.

Les personnages regrettent "le temps lointain", parce qu'il est synonyme d'irréversibilité, mais les chansons et les histoires permettent de le revivre intensément au niveau de la passion: c'est le cas de Lalla qui, d'abord, n'arrive pas à se souvenir des mots de la chanson de sa mère, mais quand elle demande à sa tante Aamma de la lui fredonner, elle pleure.

Le "temps permanent", tant recherché, est impossible, parce que son passage est irrémédiable, c'est pourquoi Lalla se réfugie dans les collines, et les plateaux là où le temps certes passe, mais "lentement" et "longuement"; c'est ce que nous a motivé à consacrer une partie appelée le "temps duratif".

Enfin, avec la profusion dans l'emploi d'expressions de type itératif, nous estimons que dans l'itérativité, il y a une certaine idée "durativité" d'où le lien que nous avons établi entre ces deux parties.

Nous pensons que toutes ces expériences vécues par les personnages (et surtout par Lalla) ont pour but: