Une solution et l’objectif final

Le choix de changer de partenaires ne répond pas toujours à l’espoir et encore moins résout le problème fondamental. Par contre, un entraînement méthodologique assez court mais efficace peut améliorer de manière qualitative la capacité de coopération de l’enseignant-apprenant.

Au lieu de, ou en complément de, créer encore plus d’instituts de langues qui ont souvent un but financier et n’offrent pas toujours une assez bonne qualité d’enseignement que promet leur réputation, ce ne serait pas, à mes yeux, une entreprise irréalisable de fonder des centres pour entraîner les apprenants des stratégies didactiques et coopératives qui sont nécessaires dans un rapport d’entraide de cours d’échanges. Ou pourquoi pas concevoir des produits didactiques dans cet objectif sous forme de manuel ou mieux encore de CD-ROM ?

Chacun dans la société est un enseignant potentiel de sa langue maternelle à une autre personne qui ne parle pas cette langue mais veut l’apprendre. Il suffit que les deux parties aient la mentalité d’entraide et sachent employer des stratégies appropriées d’étayage que l’apprentissage s’effectue et s’accomplit dans l’interaction, l’objectif même d’apprendre une langue étrangère ! C’est aussi dans cette mise en valeur de notre potentiel qui nous donne un peu plus de liberté, et c’est par le geste de s’échanger la valeur en chacun de nous dans la cause commune d’avancer que nous nous rappelons que nous ne sommes pas encore trop individualistes.