2- Les logiques et les raisons guidant l’action municipale

Cette variation de positionnement de la bibliothèque dans les politiques municipales trouve ses explications dans les éléments suivants, révélés par les responsables des bibliothèques aussi bien que par les élus. Comme le rappelle notre interlocuteur, élu [A61], les raisons qui guident les élus dans leurs réflexions, pour établir un ordre prioritaire, favorisant le musée ou la bibliothèque, peuvent être tout autant objectives que subjectives. Ce qui nous intéresse c’est de les recenser et de définir ceux qui dominent réellement. L’analyse de nos enquêtes ont révélé que la place qu’occupe la bibliothèque dans la politique générale de la Ville dépend, en effet, de l’intérêt personnel que portent les élus à la lecture publique. L’investissement reste ainsi tributaire de leurs convictions personnelles quant à l’importance de ce secteur, que l’on constate différer pour des élus de même couleur politique.

‘« Notre chance c’est d’avoir un maire convaincu, il a la passion pour la lecture et il s’efforce de la faire partager. » ’ ‘« On avait un maire adjoint chargé à la culture, il était compétent dans le domaine de la bibliothèque, c’était un sujet qui l’intéressait beaucoup. Il nous défendait efficacement. Mais aussi, le maire adjoint actuel est une documentaliste. Quand quelqu’un a beaucoup de compétences et de connaissances dans le domaine, c’est vrai qu’il nous défend mieux. C’est une question de personnalité aussi. » V94’ ‘« J’ai rencontré une collègue de la ville « X » qui me disait qu’avant, avec l’ancien maire, il y avait beaucoup d’argent mais maintenant ils n’ont plus rien en fonctionnement parce que le maire est footballeur avec une équipe en 1ère division et il met tout l’argent pour cette 1ère division. Il n’y a pas de loi sur les bibliothèques, on en revient toujours là. » A61’ ‘« C’est le même maire mais l’élu à la culture a changé. L’ancien était très passionné par l’art contemporain il était très présent. Maintenant, la lecture publique n’est pas sa passion. Il n’est jamais présent. » B34’

La formation de certains d’entre eux (documentaliste, instituteur) contribue pour beaucoup dans leur conviction de l’importance de la lecture publique dans une politique culturelle. [V94, M93, A74]

La BM est présentée comme un espace politique géré par les orientations et les objectifs divers des politiciens qui se succèdent. C’est pourquoi, nos interlocuteurs bibliothécaires, pensent qu’il serait fondamental qu’une loi fixant des obligations minimales envers les bibliothèques municipales, soit promulguée.

‘« Il faudrait avoir une loi pour les bibliothèques, sinon c’est anarchique, c’est au bon vouloir de l’élu ; s’il est amateur de lecture, il va faire une bibliothèque. » A61’ ‘« Il y a toujours plein de forces en présence. Mais pour les bibliothèques la plus forte et la plus présente est certainement la volonté de l’élu. C’est lui qui décide si on va construire un bel établissement, si on va lui donner de l’argent. Les élus sont des monarques. Ils peuvent décider, faire et défaire tout ce qu’ils veulent, il n’y a aucun contrepouvoir, c’est extraordinaire que dans une république assez ancienne, maintenant, on ait réinstallé des pouvoirs absolus. Ça c’est un débat. » A92’

Ainsi, même s’il est vrai que l’intérêt personnel des élus est un facteur important, décidant de l’évolution de cette institution, leur choix reste, cependant, tributaires de maintes autres facteurs. Il s’agit :

De plus, l’absence d’autres équipements culturels au sein de la ville a encouragé les responsables politiques à investir davantage dans la bibliothèque.

Certaines villes sont marquées par une tradition universitaire. Elles constituent des pôles d’enseignement supérieur et par conséquent une présence estudiantine marquante. D’autres villes connaissent une population importante de lycéens et d’élèves. Elle atteint parfois 1/3 des citoyens de la commune. Dès lors, une telle composition sociale ne peut qu’exiger l’existence d’une bibliothèque. Elle détermine, même, la nature de son offre.

‘« Nous sommes une ville universitaire, d’environ 12000 étudiants, une bibliothèque est donc incontournable. » A74 ’ ‘« Tous les étudiants et lycéens résidants dans notre ville ont été des facteurs déterminants dans les horaires d’ouverture aussi bien que pour le type d’ouvrages achetés par la bibliothèque…L’importance de cette population (élèves et étudiants) va conduire à privilégier les interventions culturelles en milieu scolaire. » [A92]’

De plus, le développement de certains programmes socio-éducatifs repose, essentiellement, sur la participation de la bibliothèque. Elle est ainsi reconnue par les élus comme un lieu de formation, d’information aussi bien pour le chômeur que pour le chercheur, un lieu d’éducation et de soutien scolaire, un lieu de sociabilité, un lieu permettant la lutte contre la délinquance [P86], etc. Ces vocations multiples attribuées à la bibliothèque lui permettent de s’insérer et de trouver sa place dans la politique des programmes municipaux. Dès lors, même si les élus n’ont pas de projets de développement de la lecture publique en soi, celle-ci reste présente et son rôle est loin d’être négligeable. En revanche, en plus de sa mission culturelle, la bibliothèque est mobilisée pour d’autres fins sociales et éducatives. Son offre et ses services se retrouvent ainsi adaptés.

Les élus culturels sont dépositaires de l’intérêt de la commune et de l’expression des besoins de la population par leur élection au suffrage universel. 20 Les élus sont attentifs aux demandes des citoyens. Ces derniers représentent aussi bien les usagers réels des bibliothèques que des usagers potentiels. Leur influence reste déterminante dans certains choix municipaux. Citons le cas de la ville A92, où la protestation des citoyens pour la fermeture de la bibliothèque le lundi a conduit à une décision municipale, décrite par notre interlocuteur directeur de bibliothèque comme brutale, pour son ouverture ce jour là. Les élus expliquent ceci par la démocratie locale et les responsables des bibliothèques par une sensibilité excessive aux demandes des usagers électeurs. Nous ajoutons le cas de la ville V94 où l’attention de la mairie s’est orientée vers d’autres priorités, loin de la culture et de la bibliothèque. L’élu explique que la raison est que « cette année n’est pas l’année de la culture mais c’est plutôt celle de la propreté de la ville parce que c’était un thème vraiment réclamé…Durant la campagne on n’a pas entendu des citoyens qui se plaignaient de l’offre culturelle…. »

L’évolution de la conception de lecture publique au sein des communes se révèle dépendante du rôle que peuvent jouer les différents membres d’équipe d’une bibliothèque et en particulier leur directeur, intermédiaire avec la tutelle. Ce rôleremarquable, pesant sans conteste sur l’amélioration ou la dégradation de la place que peut occuper la bibliothèque au sein des politiques municipales, se traduit principalement par une capacité à attirer l’attention des élus sur leur établissement. Pour bénéficier d’un positionnement favorable, ils font parfois preuve de beaucoup de rationalité, de compétence, d’innovation et de forte personnalité. Aussi, une bonne entente avec les responsables politiques est nécessaire. Le directeur culturel de A92 nous affirme que l’engagement pour la lecture publique au sein de la ville n’est pas le résultat d’une réflexion politique mais le résultat de travail et de personnalité. Elle est le fruit des compétences d’un directeur et de son équipe.

‘« Ce n’est pas par hasard, que la Ville donne tous les moyens que le directeur sollicite sans se poser des questions… Ce qui fait réellement changer et avancer les choses, c’est les projets, l’intelligence et la compétence du directeur. Il faut avoir quelqu’un qui sait passer le message auprès des élus. C’est une question d’art et de manière. » A92 ’

De son côté, l’élu de la ville P86, confirme qu’avoir un directeur compétent, innovateur, ouvert, permet d’attirer l’attention des élus sur leur secteur d’activité. De plus, il les aide à percevoir des choses qu’ils ne peuvent pas repérer spontanément. La présence ou l’absence de telle personne qualifiée explique le progrès réalisé dans un domaine et pas dans un autre.

Ainsi, comme le fait remarquer l’élu de la ville A61, les compétences professionnelles demeurent, à elles seules, insuffisantes. Des forces de persuasion, d’argumentation, d’explication, de communication doivent se rajouter aux qualifications des responsables des bibliothèques.

‘« La directrice de la bibliothèque a de grosses qualités de conservateur mais elle a beaucoup de mal à être convaincante…Avec certains directeurs, on communique mieux et on avance plus vite. » A61’

C’est pourquoi, Bertrand Calenge (1996) confirme que pour la survie d’une bibliothèque, il vaut mieux renforcer ses arguments pour convaincre les élus que d’espérer faire vivre une vraie bibliothèque en dehors de ce cadre et de ce soutien. De plus, il est conseillé d’avoir de bonnes relations avec eux.

En effet, les professionnels sont en réelle mesure de changer certaines décisions. La résistance qu’ils manifestent contre certaines décisions a parfois amené les élus à modifier leurs choix. Au moment de l’ouverture de la médiathèque, l’élu de la ville P86 a demandé une ouverture maximale le soir et le week-end afin de lutter contre la délinquance. La négociation a duré des mois. Le personnel était très réticent surtout qu’il n’était pas question d’augmenter leur nombre. La médiathèque a ouvert ses portes avec un personnel en grève. Cependant, ceci n’a pas duré longtemps. L’élu a cédé sur l’ouverture le dimanche.

Les bibliothécaires eux mêmes confirment l’importance du rôle qu’ils peuvent avoir dans la décision municipale. La discussion et l’argumentation constituent leur moyen de « lutte ».

‘« Il faut discuter, il faut argumenter. Des refus, j’en ai rencontré. Ce n’est pas toujours facile. Il faut avoir des arguments convaincants… si on fait un travail suffisant de conviction, après ça suit en général. » [P86, R42]’ ‘« Les propositions rejetées sont celles que je n’ai pas su rendre incontournables… Pendant 3 ans, je me suis vraiment heurtée au refus pour le renouvellement du parc de microfilms, parce que la Ville préférait investir dans la numérisation. Et l’année dernière, ça c’est débloqué à force de revenir à la charge et à force d’argumenter et d’avoir des points de raison. » V 59 ’

Les principaux arguments donnés par les responsables des bibliothèques, ayant un réel impact sur la décision des élus afin d’obtenir une augmentation budgétaire, sont principalement la hausse des prix, le sens du service public, le positionnement national, les recettes venant des subventions de la DRAC et du CNL, le nombre des inscrits (taux d’inscrits par rapport à la population) et la demande des citoyens usagers.

‘« La bibliothèque est l’établissement culturel le plus fréquenté…Il n’y a pas beaucoup de secteurs qui touchent autant de public… les élus sont très sensibles à ce genre de considération … Ils se rendent compte que c’est un lieu de rencontre sur la ville, que c’est un lieu dont la justification d’existence est tout à fait avérée. » [A92, A61, V94]’

Leur communication avec les usagers et la transmission des réclamations aux élus ont permis d’influencer le débat. Par conséquent, ceci a permis de contrecarrer l’autocratie des élus.

  • De la situation économique de la ville

Dans de nombreuses villes, la situation économique demeure déterminante dans l’orientation des choix des élus. Un arrondissement sinistré, signale notre interlocuteur élu V59, a plus que les autres besoin de projets culturels structurants et mobilisateurs. Animée de cette assurance, la municipalité a décidé de concevoir une politique de renouveau culturel en mettant en œuvre la réalisation d’une bibliothèque-multimédia, la restauration du musée des beaux arts et la naissance d’un théâtre. Dans des zones aux activités économiques en déclin, elle pourra être facteur de réanimation.

De plus, le contexte économique difficile a permis à certains élus de prendre conscience que le secteur culturel est un véritable pôle de reconversion, créateur d’emploi et de richesse. La culture est un facteur important du développement de l’économie locale.

‘« On a essayé de concurrencer les villes voisines pour le développement économique mais on n’a pas les mêmes armes qu’eux donc on s’est retourné sur ce qu’on a, notre patrimoine historique. » [P95] ’

En revanche, les mêmes conditions économiques difficiles ont conduit certains élus à effectuer des choix inverses, en manifestant une indifférence envers la lecture publique. L’accélération de la paupérisation et du chômage aussi bien que l’endettement et la dégradation des recettes vu l’inexistence ou la disparition brutale des sources de financement (les entreprises), ont orienté les choix municipaux vers d’autres priorités telle que la construction d'un centre social et vers d’autres secteurs dont la rentabilité économique est rapide, dans le but clair de redresser la situation.

Le secteur culturel et en particulier les bibliothèques n’ont jamais représenté une source d’entrées financières considérables. Son utilité et sa rentabilité restent plutôt d’ordre social. Dès lors il ne peut pas constituer un secteur dans lequel, les mairies investissent quand elles se retrouvent dans une phase de resserrement budgétaire qu’elles doivent surmonter d’urgence. La priorité accordée à d’autres secteurs ne peut pas être interprétée, affirment certains élus, par un désintérêt à la culture.

‘« Depuis 25 ans on tourne en rond et comme on ne trouve pas de formules bien intéressantes, financièrement…notre ville est en difficulté… Dans une ville, il y a des secteurs qui ne peuvent attendre, il y a des priorités qui n’attendent pas …. Cependant, construire une politique de livres peut passer après… » T10’

C’est pourquoi, plus la situation économique des villes est aisée ou stable plus l'ensemble de ses équipements en profite et notamment les bibliothèques. Les explications apportées par les responsables des bibliothèques nous le confirment. Ils trouvent que leurs établissements sont à l’image de la situation économique de la ville et donc de la mairie.

‘« Dans la ville, il y a un problème financier énorme, ce n’est pas une ville riche. Cette difficulté se répercute sur tous les services. » [B34, M93, V69]’

Ajoutons que dans certains cas, la situation assez dégradée des autres établissements culturels au sein de la ville par rapport à la situation des bibliothèques, a déterminé l’ordre de priorité chez les élus. La restauration d’autres équipements culturels, ne permettait plus, à la mairie, d’investir plus. Par conséquent, elle a empêché ou retardé l’élaboration et le développement de plusieurs projets concernant la bibliothèque.

  • de l’image de la ville et de la notion de rivalité :

A travers leurs discours, les élus cherchent continuellement à se situer par rapport à d’autres villes semblables et à atteindre la moyenne nationale. La comparaison et la concurrence ont ainsi motivé de nombreux élus à s’intéresser et à investir dans le domaine de la lecture publique, et en particulier dans les projets de construction permettant d’afficher une image culturelle rayonnante de la ville. Quand il y a un bâtiment qui se construit quelque part et qu’on en parle, nous écrit un de nos enquêtés, inévitablement dans les années suivantes, les communes alentour commencent à se sensibiliser à la chose, générant alors de nouveaux établissements.

Certains élus n’ont pas hésité à déclarer que leur classement national au niveau du nombre d’inscrits et du nombre d’emprunts sont des indicateurs leur permettant de mettre ou pas leurs bibliothèques en avant.

‘« …Vous faites une analyse de la situation dans laquelle vous vous trouvez par rapport aux moyennes nationales… le taux de pénétration de la bibliothèque est de n% alors que la moyenne nationale est de x%. Il nous faut donc atteindre cette moyenne… Il peut s’avérer que vous vous retrouvez dans une situation ou réellement vous constatez un retard manifeste…tout ça fait que vous pouvez très bien dire, voilà telle activité (bibliothèque) est donc prioritaire, et dans un premier temps je vais la mettre en avant… Mais cette décision n’implique pas que la lecture soit devenue l’objectif prioritaire de la politique de la Ville.. » [A61]’

En outre, certaines mairies ont trouvé dans le secteur culturel une solution pour pallier à une mauvaise image de la ville. C’est ainsi qu’elles ont investi dans la construction d’équipements culturels jusqu’alors inexistants, parfois au bénéfice des bibliothèques.

‘« L’engagement du maire était pour en finir avec la mauvaise image de la ville en faisant une politique culturelle qui passe certainement par la bibliothèque. De toute façon, c’est comme ça qu’il l’analyse. » V 69 ’

En revanche, certains responsables de bibliothèques évoquent que les élus trouvent que l’amélioration de l’image de la ville passe par des services et des actions de prestige ( tour de France, festival, etc.) auquel la bibliothèque ne correspond pas. Dès lors, ils ne s’y intéressent pas autant.

‘« La bibliothèque n’est pas un service de prestige pour la mairie…on investit plus dans le théâtre ou autre car c’est plus prestigieux. La bibliothèque répond plus à un besoin quotidien. On touche presque toutes les catégories sociales mais il n’y a pas d’image de spectacle. » V94’
  • de l’intervention de l’Etat :

Les constats éloquents évoqués par l’Etat à travers l’inspection générale ou la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ont pu sensibiliser les mairies quant au retard dont souffrent leurs bibliothèques. Cependant, l’Etat n’a de poids qu’à travers ses subventions. En effet l’importance des aides accordées par l’Etat pour l’élaboration de tel projet a énormément encouragé l’investissement dans le domaine de la lecture publique.

‘« S’il n’y a pas le projet de la bibliothèque municipale des villes moyennes (BMVR), et bien évidemment toutes les subventions reçues de l’Etat, de la communauté européenne, je ne serai pas sûr qu’aujourd’hui on ait encore une vision bien claire sur la construction de la bibliothèque. » T10’

Le cas de la bibliothèque A61 témoigne du poids de l’Etat. La DRAC, a suggéré à la ville de faire une étude de développement de la lecture publique en communauté urbaine. Cette étude est arrivée à son terme en 2000. Réalisée par des consultants extérieurs, son coût était très important. Cette étude a suggéré l’agrandissement des annexes et l’élargissement de l’offre vers l’extérieur (l’école, etc.). « Mais, les élus n’ont rien entendu. L’étude est faite. L’argent est dépensé. Tout le monde est content et rien ne change. » A61

Pour pouvoir bénéficier des aides de l’Etat, la bibliothèque doit répondre à un certain nombre de règles, rappellent souvent nos interlocuteurs. La bibliothèque doit dépenser 10 francs par habitant ; doit avoir du personnel qualifié avec un seuil qui dépend de la population et une surface minimale, etc. Dès lors, si les mairies désirent profiter de l’intervention de l’Etat, il faut donc qu’elles respectent ces règles. Ceci sera plus développé dans un chapitre consacré aux aides extérieures reçues par les bibliothèques.

En outre, la situation géographique de la ville n’apparaît pas constituer un facteur déterminant dans les choix des élus envers leur politique culturelle et notamment pour le développement de leur bibliothèque, en particulier pour les villes avoisinantes de grandes agglomérations. Par ailleurs, les élus réfléchissent dans l’optique d’établir une offre locale cohérente.

‘« Il est important d’innover et d’inventer des démarches qui font que nos citoyens peuvent, culturellement vivre leur ville… on veut que notre ville soit une vraie ville qui ait une âme et non plus une ville de banlieue. » [M93]’ ‘« Notre emplacement à côté d’une grande ville a peu d’influence sur nos décisions ou choix et orientations culturelles...les gens préfèrent avoir tout sur leur ville sans avoir à se déplacer. » [V94, A92]’
Notes
20.

Anne-Marie Bertrand .- Les bibliothèques municipales : acteurs et enjeux,1994, opcit, p67