Conclusion

Les sources de financement sont donc multiples. Elles peuvent aussi bien être publiques ou privées. Cependant, le recours des bibliothèques se limite souvent à l’aide de l’Etat et aux collectivités locales. Les aspects idéologiques et culturels ont eu un rôle déterminant dans la réticence des bibliothécaires de s’adresser au secteur privé (entreprises ou individus). De plus, les bibliothèques, en France, ne représentent pas le champ d’intervention privilégié de ce dernier.

Par ailleurs, toute aide extérieure est une source d’aide au développement. De nombreux projets ne peuvent être réalisés sans intervention extérieure. Toutefois, elle engendre aussi un ensemble de contraintes et d’inconvénients, que nous représentons dans le tableau suivant qui regroupe aussi les avantages. Chaque source d’aide exige des démarches et des compétences différentes. Elle demande beaucoup de temps et d’efforts de la part des responsables des institutions culturelles. Elle entraîne un accroissement de leur charge de travail. Leur motivation et leur volonté demeurent, ainsi, fondamentales. De plus, la rigidité des critères d’obtention et l’absence d’une politique documentaire induit des conséquences parfois néfastes sur la nature de l’offre. Les choix documentaires et la définition des priorités s’effectuent en fonction de ceux et de celles des bailleurs de fonds. C’est pourquoi, le recours à des aides extérieures doit être principalement évalué par rapport à ses répercussions sur le personnel, à savoir sur leur charge de travail et par conséquent sur leur dynamisme et leur motivation, aussi bien que sur la politique documentaire et par conséquent sur les objectifs visés et les missions désignées.

Tableau n°27 : Les atouts, les contraintes et les inconvénients du recours aux aides extérieures :
Tableau n°27 : Les atouts, les contraintes et les inconvénients du recours aux aides extérieures :