0.4.1.3. La transcription : problèmes et méthode

Après la collecte sur le terrain, les données sont donc emportées dans un autre lieu pour être analysées, et la description de discours oraux dialogués doit passer par l’écrit.

‘L’observation doit obligatoirement passer pas l’écriture, ne serait-ce que parce que notre mémoire auditive est très faible. De plus, tant qu’on n’a pas transposé à l’écrit, on ne peut avoir conscience des spécificités de l’oral, et en particulier de la régularité avec laquelle certains phénomènes apparaissent. (Wachs, 1996 : 187) ’

L’étape de la transcription est pourtant paradoxale puisqu’en cherchant à rendre compte de la réalité orale, on la fige et la transforme « (…) en un objet matériel que le chercheur peut arpenter à souhait, alors que l’échange oral est par définition fugitif » (Traverso, 1999 : 23).