Le refus reste une offense évidente pour le démarcheur, mais son effet est parfois atténué par des précautions prises par le particulier. Même si ce dernier est initialement menacé par son interlocuteur (c’est lui qui fait l’objet d’une menace territoriale importante), il peut à son tour utiliser des procédés pour ménager celui à qui il refuse la démarche. Il ne s’agit pas de minimisations d’influence comme celles relevées dans le discours du vendeur 330 . Le prospect minimise ses refus afin de ménager la face de son interlocuteur, mais il ne développe pas, pour ce faire, une méthode aussi déterminée que celle du démarcheur. Il se contente d’atténuer spontanément l’offense représentée par le refus qu’il adresse à son interlocuteur. Les moyens employés sont variés et l’étude du corpus en établit un inventaire assez vaste.
Voir Chapitre 2.