Introduction

Ce mémoire a pour objectif principal de répondre à mes interrogations au niveau de la légitimité des dispositifs et plus précisément de mettre à jour les conditions nécessaires pour l’acquisition d’une langue en situation d’autoformation dans un contexte institutionnel.

Mon expérience d’enseignante en langues depuis vingt ans - à la fois peu convaincue et insatisfaite de l’efficacité des cours « traditionnels », et consciente de la prolifération des dispositifs d’autoformation - et mes observations d’un taux de satisfaction varié selon les utilisateurs, me conduisent à poser deux questions :

Répondre à ces interrogations nécessite une première recherche au niveau des théories de l’acquisition d’une langue seconde (chapitre 1).

De cette étape préalable découle des questions de recherche plus précises concernant les relations qui peuvent exister entre l’apprentissage d’une langue et un dispositif d’autoformation.

Ayant repéré, en théorie, les caractéristiques d’un apprentissage et leur lien avec le dispositif d’autoformation, il a été nécessaire de consulter des études récentes sur la mise en pratique de dispositifs. De même, afin de mieux apprécier ces pratiques, de faire des observations personnelles qui se veulent également des observations de la pratique (chapitre 2).

Cette double réflexion, théorique et pratique ainsi que mes observations personnelles m’obligent à aborder plus particulièrement le rôle de tuteur, à expliciter les appréciations d’efficacité variées relevées lors d’une première enquête auprès des étudiants de Lyon 2 et à apporter des éléments de réponse sur l’efficacité d’un dispositif d’autoformation (chapitre 3).

Dans le dernier chapitre, ces observations m’ont conduit à proposer des solutions en forme de guide (chapitre 4) et ainsi d’apporter un exemple concret de la mise en pratique des théories portant sur l’apprentissage des langues étrangères dans un dispositif d’autoformation.

Ce mémoire, propose de clarifier le rôle des dispositifs d’autoformation dans l’apprentissage des langues et contribue à élaboration d’outils « facilitateurs » des pratiques pédagogiques appropriées (partie 4).