1.2. L’apprentissage des langues : l’approche constructiviste

En opposition à certaines idées béhavioristes et psycholinguistiques qui considèrent l’apprentissage de la langue comme des « comportements à apprendre » ou comme l’activation d’un mécanisme uniquement langagier inné qui ne peut pas être appris consciemment, la théorie constructiviste conduit à concevoir l’apprentissage des langues comme le produit d’un processus mental très complexe qui tient compte des capacités cognitives affectives et sociales de l’apprenant. Un processus qui peut donc s’acquérir par l’identification des stratégies impliquées dans la construction active des connaissances en langue, par l’intégration des besoins communicatifs de l’apprenant dans une activité et par la prise en compte des représentations de l’apprenant et leur influence sur les stratégies sélectionnées.