1.3.3.2. Définition de l’autonomie

Souvent source de polémique, la notion d’autoformation est employée dans des domaines autres que l’éducation et peut donner ainsi une impression d’ambiguïté. Bien qu’il y ait consensus sur la notion de nouveau paradigme éducatif, les cinq conceptions relevées par Carré (2002, p. 22), qui peuvent à leur tour être traitées à un niveau « micro », « méso » ou « macro », permettent de comprendre les multiples facettes de cette notion et de situer clairement les trois problématiques complémentaires de l’autoformation identifiées par Long

( dans Carré et Moisan et al, 2002, p. 24) c’est-à-dire, les problématiques psychologiques, pédagogiques et sociologiques.

Tableau 5 : les cinq conceptions de l’autonomie de Carré (2002, p. 22)
Les cinq conceptions de l’autonomie Les trois niveaux d’analyses
L’autodidaxie : indépendance radicale de l’apprenant vis-à-vis des institutions
Educative : formes pédagogiques nouvelles  (flexibilité de lieu, d’horaires, d’accompagnement.)
Existentielle : origine philosophique centrée sur la création de soi et la recherche de sens.
Socio-organisationnelle : l’analyse des apprentissages collectifs, organisés dans des institutions non directement pédagogiques (réseaux d’échanges, de communication, de structure)
Cognitive : « phénomène d’apprentissage autonome en tant que processus « cognitifs » au sens large ».(Carré dans Carré et Moisan, 2002)




1. Micro : individuel, centré sur l’apprenant
et les processus d’apprentissage.
2. Méso : qui concerne les médiations
techniques et les dispositifs pédagogiques.
3. Macro : descriptif du contexte social dans
lequel s’inscrivent les pratiques
d’autoformation.