b. Difficultés d'appréhension de la techno

La techno ne répond pas aux critères classiques de la presse rock

Une bonne critique techno ne doit pas trahir la nature de la musique : ce sont les sens qui doivent être interpellés, et non le sens. Ce n’est donc pas la critique rock qui n’est pas capable de rendre compte de la musique électronique, mais plutôt cette dernière qui refuse toute traduction littéraire (alors que le rock se plaît, lui, à être rapproché de/approché par la littérature). Les rares tentatives de transmettre par écrit l’expérience techno provoquent ainsi une levée de boucliers des amateurs 610 . La musique électronique se veut une musique privilégiant la sensation physique à la raison : elle refuse par conséquent que l’on se serve de la raison pour exprimer l’effet physique qu’elle provoque, que l’on utilise un média écrit pour traduire une expérience qui se veut hors rationalisme.

Les magazines spécialisés techno n’ont d’ailleurs pas la même forme que ceux du rock : ‘«’ ‘ les analyses jetées de Patrick Eudeline’ ‘ [laissent place] à des illustrations essentiellement visuelles ’ ‘»’. La recherche habituelle de sens ne peut avoir lieu dans la techno qui refuse d’en donner des signes visibles, d’où l’accusation d’être décérébrée, sans raison. C’est pour cela que l’on peut dire que Technikart est plus un journal de critique rock que de critique techno. Il reste tributaire, malgré sa connaissance du milieu techno, d’une recherche de sens derrière la musique. L’entretien avec Richard Pinhas et Christophe Monier 611 lors d’un numéro spécial sur la scène Electro française est en cela exemplaire : il est entièrement articulé autour d’une légitimation politique de la musique électronique. Plus qu’une inadaptation du discours au sujet, Technikart se propose de répondre aux attaques que subit le genre dans la langue de ses détracteurs 612 .

Les musiques électroniques peuvent elles aussi être interprétées politiquement, notamment leur caractère de tolérance ‘(’ ‘«’ ‘ Les premières raves s'établissaient en opposition aux clubs, dans lesquels s'opéraient des sélections ’ ‘»’ de races, âge, sexe et goûts sexuels) et leur caractère éminemment démocratique (même si le matériel reste encore cher, il est beaucoup plus accessible que celui des années 70, d’autant plus que, passant par l’informatique, les « débrouilles » - piratage de programme – permettent à tous de posséder les mêmes outils). Mais elles aspirent surtout à un rôle idéologique, voire philosophique, plus que politique : en amenant l’auditeur à un état de joie, notamment par la danse, elles cherchent à le faire accéder à un état de transe, à des « ‘modes de fonctionnement du cerveau (...) ultrarapides’ », qui ont surtout pour conséquence de « ‘casser le quotidien’ » rationalisant. La musique techno ne doit se penser que comme musique. Or ‘«’ ‘ ce qui est important dans la musique, c'est qu'elle n'est pas porteuse de sens, contrairement au discours ’ ‘»’, mais d’affects. Le plaisir provoqué par son écoute n’est pourtant « ‘pas apolitique’ » : si la techno refuse apparemment de faire passer du sens en niant la force de la parole, c’est parce qu’elle considère que les mots véhiculent de l’ordre. La musique électronique, en venant en opposition à ces mots, fait ainsi imploser leurs significations et par conséquent l’ordre qu’ils propagent. Elle ne propose donc pas une prise de position politique déclarée d’opposition (comme le rock aime à le faire), mais une pratique authentiquement subversive (puisque remettant en cause l’ordre établi en ayant l’air inoffensif pour lui).

La techno pose problème à la presse spécialisée en ce qu’elle remet en cause sa fonction idéologique ou du moins ses normes explicatives : elle ose en effet affirmer que le rock et la musique en général n’ont plus l’importance symbolique qu’ils avaient jusque-là pour la jeunesse, ce qui impose une refonte des logiques éditoriales héritées des années 60 contre-culturelles. La techno ne siégeait que sur les dance-floors, loin des débats d’idées. Elle ne se mouvait pas sur le même champ sémantique que le rock, via sa presse spécialisée, avait aménagé : celui d’une idéologie affirmée comme libertaire mais fermée, car limitée par l’importance accordée à la notion d’authenticité (qui lui avait fait préférer le punk au disco, la pop anglaise à l’easy-listening, deux musiques que la techno a réhabilité). Il serait donc pour la techno ‘«’ ‘ particulièrement vain de s'opposer pour s'affirmer et de reproduire à l’identique cette incompréhension que la presse rock, étrangement campée sur ses positions et ses horizons indépassables, lui oppose ’ ‘»’. L’avenir de la techno ne peut se trouver dans un purisme similaire à celui du rock, puisque celui-ci a fourni la preuve des limites d’une telle position (la célébration stérile du passé).‘ La techno n’a donc, ’ ‘«’ ‘ pour l’instant, à opposer à cette rigueur critique [de la presse rock] qu'une logique de la fête et un programme hédoniste encore à écrire. ’ ‘»’ ‘ 613 ’ Elle est dans l’obligation de fournir de nouvelles normes, définies en opposition à celles de la presse spécialisée et donc difficilement compréhensibles par cette dernière.

Mais pour Gilles Tordjman des Inrockuptibles, cette irréductibilité de la techno au discours de la presse spécialisé ne tiendra qu’un temps. Il reconnaît que ‘«’ ‘ l'esprit techno tend à s'imposer comme l'expression la plus moderne et la plus pertinente de la marge ’ ‘»’ (aidé en cela par la répression policière qui lui confère un statut d’opposition à l’ordre, de non-conformisme) 614 , et relève un avantage du critique techno sur son confrère rock (sa virginité historique, qui lui évite d’être « ‘crispé sur son ’ ‘histoire’ » comme peut l’être le chroniqueur rock, lui permettant de « ‘revendiquer honnêtement son mépris pour ce qui le précède’ »). Mais malgré sa volonté de rompre avec le discours de la critique rock en adoptant la règle de ‘«’ ‘ ne pas chercher de propos, ou de signification intellectuelle, derrière les bpm ’ ‘»’ ‘ 615 ’, la techno parait pour Tordjman condamnée à terme à être rattrapée par l’intellectualisation rejetée et à ‘«’ ‘ devenir un objet de pensée, comme toutes les insignifiances qui l'ont précédé, comme toutes celles qui lui succéderont ’ ‘»’. La recherche de toute « ‘caution intellectuelle’ » peut transformer la techno et pervertir sa raison d’être originelle : la célébration de l’hédonisme hors de toute rationalisation.

Dans les faits, la presse rock a du mal à s’ouvrir à la techno pour toutes les raisons que nous avons vues : ce seront donc des lecteurs qui demanderont l’ouverture de leurs pages à cette musique, lassés du ronronnement du rock mollement défendu. 616 Ce sont eux qui vont imposer aux rédactions l’importance d’une musique plutôt mésestimée, relatant par exemple les difficultés rencontrées par une rave avec les autorités 617 . La presse spécialisée est donc obligée de prendre en compte le mouvement, en privilégiant toutefois dans un premier temps ses artistes proches du rock 618 ou en prenant de haut ses productions pour bien signifier que l’on en parle plus par souci d’exhaustivité que par goût 619 . Presse rock et techno ne font pas bon ménage en raison de différences culturelles évidentes.

Ce phénomène de négation du mouvement est d’ailleurs international : ainsi les chiffres de ventes révèlent-ils qu’alors que tous les journaux anglais célèbrent la brit-pop d’Oasis et Blur, 1995 est ‘«’ ‘ marqué par un règne sans partage de la dance-music sur l'économie musicale, aussi bien chez les indépendants que chez les majors ’ ‘»’ ‘ 620 ’, le label de musique électronique WARP étant l’inattendu deuxième sur le marché des indépendants. En France, il faut attendre novembre 1996 pour que Rock&Folk consacre une page par mois à l’actualité électronique, Technodôme tenue par Valérie Coroller, sa véritable reconnaissance s’effectuant à partir du moment où ses disques et ses artistes ne sont plus cantonnés dans des pages spécifiques, mais mélangés au reste de l’actualité musicale, toujours par l’intermédiaire de groupes à mi-chemin entre rock et techno. Les Chemical Brothers sont ainsi parmi les premiers à avoir un traitement médiatique digne de ce nom, même si cette présentation prend des airs de justification auprès du lectorat (comparaison des chiffres de ventes en France et en Angleterre où ils sont déjà un phénomène populaire, évocation d’un début de crossover techno-rock, propos des musiciens ad hoc 621 ).

La techno s’était à ses origines présentée comme un mouvement musical qui refusait de céder aux paillettes du music business, notamment en remettant en cause la notion de star. Artistes et public se ressemblent, peuvent pareillement produire la musique et surtout influer sur la qualité de celle-ci : il n’y a donc aucune raison pour que l’artiste soit starifié, élevé au-dessus du public. Pourtant la fin des années 90 et l’interpénétration des genres rock et techno conduisent les artistes de ce dernier à rechercher un peu de reconnaissance publique. Si les seules stars authentifiées de la techno étaient jusqu’alors les labels d’édition (WARP, Soma) plus que les artistes produits, la fréquentation du milieu rock lors de festivals, de remix ou autres événements musicaux amène certains artistes à s’intéresser au star-system. Des personnalités comme Luke Slater incarnent cette évolution 622  : de producteur anonyme, il essaye avec ses dernières productions de venir sur le devant de la scène, allant jusqu’à s’afficher sur les pochettes de ses disques (alors que la norme techno originelle privilégiait les white labels, c’est à dire des disques qui ne présentent aucune information de producteur ou d’artiste au nom de l’anonymat techno). Les Inrockuptibles relèvent cette transformation : « ‘à force de se distinguer par l'originalité de leur écriture et de leur personnalité, les collectifs techno révèlent de plus en plus de visages. Loin de l'utopie de l'anonymat, Orbital’ ‘, Leftfield’ ‘, The Prodigy’ ‘ ou les Chemical Brothers’ ‘ se tracent des destins de star’ » 623 , notamment en adaptant leurs performances scéniques aux salles de concerts 624 ou en acceptant l’impératif de l’identité visuelle.

Cette petite soumission aux règles du star-system rock n’empêche pas pour autant le genre de garder un lien au public que le rock n’a pas. L’acte créatif rock se fait d’une façon recluse de la part de l’artiste qui crée seul chez lui et dans les lieux d’enregistrement et propose un produit fini au public. Tandis que dans la techno, dès qu’un morceau est écrit, on « ‘le teste sur le dance-floor’ » : ‘«’ ‘  si ça ne marche pas, on rentre à la maison enregistrer un nouveau morceau dans notre chambre. (...) Si les gens aiment, on le presse et on le vend. ’ ‘»’ ‘ 625 ’ La techno (dans sa version club ou rave, moins dans le cas de l’intelligent techno ou du trip-hop qui sont plus des musiques domestiques – donc proches du rock), même en accordant quelques concessions à la logique rock, garde ainsi une spécificité par la place laissée à la réception dans la production de ses morceaux. Un bon morceau techno ne sera correctement appréhendé que sur un dance-floor lors d’une soirée, et non dans la configuration d’une écoute domestique et privée.

En techno, la dimension collective est préférée à l’individuelle, la réception est autant responsable de la qualité de l’œuvre que la production : artistes et public doivent idéalement créer en commun la musique dans la configuration de la soirée. Sur disque, on conçoit que cela soit plus difficilement réalisable : comment laisser une part d’activité à un public que l’on ne voit pas, et qui surtout risque de ne pas partager cet état d’esprit. C’est le problème qui se pose pour certains disques techno présentées à la critique rock qui est restée attachée à la vénération de l’œuvre et de l’artiste. Si ce dernier laisse trop de place au public, la presse spécialisée a le ‘«’ ‘ sentiment de se faire refiler en guise de disques des patiences, des puzzles, des trucs à construire eux-mêmes ’ ‘»’ ‘ 626 ’, semblables aux jeux pour enfants. C’est la raison principale de la difficulté d’approche de la presse rock qui conçoit la musique comme une œuvre finie et immuable.

Notes
610.

Comme le démontre cette lettre reçue par Rock&Folk suite à un article décrivant la vie d’une communauté électronique, Heretik : « ‘Personne ne peut tenter d'expliquer le mouvement free party car il échappe à tout le monde. Si le groupe devait parler de l'idéologie Heretik il répondrait: L'underground ne se raconte pas, il se vit.’ » Courrier des lecteurs, "Droit de réponse", Rock&Folk 380, avril 1999, p7.

611.

Les deux individus sont présentés ainsi :

« Pilier du mythique fanzine «eDEN», Christophe Monier est un pionnier de la techno made in France. (…) Il s'est imposé au cours de ces dix dernières années comme un des artistes français les plus intègres et respectés. »

« Pilier underground, pionnier électronique, Richard Pinhas a fondé le mythique groupe Heldon en 1972. Ami de Gilles Deleuze; l'auteur de «Electronique Guerilla» a toujours inscrit sa démarche dans une optique intellectuelle - allant jusqu'à s'allier récemment avec l'écrivain cyberpunk Maurice G. Dantec (sous le nom de code Schizotrope). » (et suivants) Liger, Baptiste, "Electronique Guérilla", Technikart hors-série 4, janvier 2001, p56-57.

612.

Le journaliste débute ainsi par un « ‘Pierre Boulez a déclaré: « La techno est une musique qui fabrique des esclaves.» Qu'en pensez-vous ?’ » qui ne peut qu’amener une réponse ridiculisant ce type de discours (C.M. : « ‘J'aimerais reprendre cette analyse mot par mot, mais là, j'ai pris trop de drogues’ ») pour bien démontrer à tous, opposants et partisans, que la techno a tout de même besoin de se défendre rationnellement (C.M. : « ‘Boulez fait partie d'un monde qui rejette le corps et beaucoup de choses qui vont avec.’ »).

613.

(non signé), "Techno révisionnisme", Technikart 13, juin 1997, p8.

614.

« ‘Le culte de la persécution, sans lequel il n'est pas de crédibilité artistique, fonctionne ici encore comme dans les vieilles modes ’». (et suivants) Tordjman, Gilles, "L’interprétation des raves", Les Inrockuptibles 72, 25 septembre 1996, p10.

615.

« P‘ur plaisir, pur jeu des couleurs et des sons, rien à chercher au-delà’ »

616.

« En ce moment, j'ai l'impression qu'on écoute tous un 33T rayé, bloqué sur les années 70. Je sais que pour bon nombre d'amateurs de rock, c'est des souvenirs plein la tête et les baffles, seulement je suis né plus tard, trop tard pour connaître "pour de vrai" les Légendes (je ne peux profiter que de best of, greatest hits et autres singles collection qui sentent le fric à des kilomètres). Alors comprenez mon ras-le-bol : j'en ai assez de soupirer sur une époque que je n'ai pas connue, de pleurer à chaudes larmes en regrettant le bon-vieux-temps-où-on-savait-encore-faire-de-la-vraie-musique. Ne nous méprenons pas, je sais reconnaître en Lennon, Hendrix, Morrison... de grands maîtres inégalables, seulement... Ça date de vingt-cinq ans minimum ! Evidemment, des nouveautés, il y en a (et c'est bien heureux pour l'industrie du disque): ler étage, rayon nouveautés-concert, nous vous proposons Woodstock 94... Attention, la pochette est boueuse, c'est pour faire plus typique. 2ème étage rayon nouveautés-lifting: Voodoo Lounge des Stones, le dernier Pink Floyd, et la vraie-fausse reformation de Led Zeppelin. 3ème étage, rayon nouveautés-toutes-fraîches, Suede, Oasis, Beck ou même Dave Stewart (qui vient de découvrir Hunky Dory), mais ça, c'est "Comment cuisiner avec les restes de la veille" (càd des années 70). Stop ! Nous voulons du VRAI nouveau ! C'est là que la situation devient dramatique : passer à autre chose (tout en n'oubliant pas les anciens, cela va de soi), volontiers, mais passer à quoi ? Alors, vous vous en doutez, j'ai une proposition à vous soumettre - notez bien, j'ai pas dit solution, mais proposition. Seulement, j'ose à peine l'écrire dans ce journal, où n'ont leur place que de vrais musiciens en sueur : T... T... T... T... Techno ??? Attendez, les gars ! Laissez-moi finir avant de me soumettre au supplice du Lenny Kravitz-en boucle-jusqu'à ce que mort s'en suive : je ne parle pas ici de "dance music", mais bien de Tekkno (transe, ambient, hardcore...), le mot a tellement été dénaturé. C'est comme si vous confondiez Sonny & Cher avec Mick & Keith (une comparaison années 70, ça fait tout de suite tilt !). Tiens ! Voilà une musique qui date aussi des années 70 (Kraftwerk d'un côté, Brian Eno de l'autre) mais qui, à l'époque, balbutiait, tandis que vos monstres sacrés en étaient à leur apogée, ou, pour un bon nombre, sur le déclin. C'est donc une musique nouvelle qui ne ressemble à rien de passé, c'est peut-être alors, la musique du futur ? Je n'ai pas la prétention d'énoncer des vérités, mais simplement de donner mon avis, parce que cette musique - du moins certains morceaux - me fascinent autant que Heroin (Velvet) ou Soul Kitchen (Doors) à la différence qu'ils sont estampillés "1994". » Courrier des lecteurs, "Tekkno", Rock&Folk 328, décembre 1994, p88.

617.

Courrier des lecteurs, "Chers Inrocks", Les Inrockuptibles 68, 21 août 1996, p8.

618.

Les Chemical Brothers notamment sont appréciés pour être des « ‘médiateurs de paix entre rock et techno’ ». Beauvallet, JD, "Monument hystérique", Les Inrockuptibles 102, 30 avril 1997, p20-25.

619.

La critique du premier album des Daft Punk par Les Inrockuptibles est ainsi révélatrice : une de ses signatures historiques, Christophe Conte, condamne le projet comme étant une opération médiatique « ‘branchouillée ’» qui ne tient pas l’épreuve de l’écoute, des insultes rock étant même proférées à l’encontre du disque (son écoute provoquant l’interrogation sardonique : « ‘T’as ressorti tes vieux Cerrone’ ‘ ?’ »). Même si la rédaction prend soin de confronter cette position à celle d’un amateur de techno (« ‘On serait tentés de rappeler aux plus obtus que leur refus de célébrer Daft Punk (et tout un pan de la house à travers eux) relève surtout d'un problème de génération, que ceux qui n'ont jamais rythmé leur vie sur le dance-floor d'une rave ne pourront pas saisir l'importance du phénomène’ », ce disque n’essayant pas de séduire les adeptes du rock en intégrant ses éléments les plus voyants mais affirmant son identité house potentiellement rebutante pour les non-initiés), l’image du magazine prend une teinte réactionnaire. Un lecteur l’exprimera en page courrier dès la semaine suivante : « ‘je tiens à vous féliciter pour cet article consacré à Daft Punk, qui fait de vous, incontestablement, le porte-parole d'un pseudo-mouvement revendiquant ouvertement son mépris de l'hérésie techno’ », preuve d’un « ‘blâmable manque d'ouverture, qu'engendre indubitablement un certain confinement musico-social.’ » Blot, David, "Simple et funky", Les Inrockuptibles 87, 15 janvier 1997, p22-25 ; Conte, Christophe, "Techno, boulot, dodo", Les Inrockuptibles 87, 15 janvier 1997, p42 ; Courrier des lecteurs, "Cher Christophe Conte", Les Inrockuptibles 88, 22 janvier 1997, p8.

620.

Smagghe, Yvan, "Intelligence service", Les Inrockuptibles 37, 20 décembre 1995, p28-30.

621.

« ‘Personne dans le monde de la techno n'a débarqué avec un album reflétant notre époque. Pourquoi seul un groupe comme Oasis’ ‘ pourrait exprimer l'envie des jeunes de sortir et de se foutre sur la gueule le week-end ?’ », « ‘Je suppose que nous sommes le groupe de dance que la majorité des gens non concernés par la dance music aime », le tout en forme d’« avis aux technophobes froggies ’» Coroller, Valérie, "The Chemical Brothers ; au-delà du miroir", Rock&Folk 342, février 1996, p20-21.

622.

Brunner, Vincent, "Freek, c’est chic", Les Inrockuptibles 131, 17 décembre 1997, p55.

623.

Davet, Stéphane, "Un sous-monde sans pitié", Les Inrockuptibles 67, 7 août 1996, p18-21.

624.

Même si celles-ci peuvent paraître déstabilisantes pour un public qui s’interroge sur la réaction à avoir : regarder la scène comme lors d’un concert rock ou danser sans faire attention à la scène comme dans un club. Williams, Patrick, "D’où vient le son", Technikart 40, mars 2000, p90-91.

625.

Davet, Stéphane, "Un sous-monde sans pitié", Les Inrockuptibles 67, 7 août 1996, p18-21.

626.

Soligny, Jérôme, "Plaid, Rest proof clockwork", Rock & Folk 384, août 1999, p78.