3.4. Bangui en 1994 et en 1999

Pendant cette période, les flancs des collines de Gbazabangui, notamment à l’Est et au NO du quartier Boy-Rabé, connaissent une colonisation de plus en plus poussée par les habitations (Figure 17). Si le rythme d’occupation est régulier, peut-être l’encerclement des collines va-t-il enfin se réaliser. Quant aux bas-fonds du SO, la colonisation par l’habitat amorcée au début des années 1990 paraît très poussée à l’heure actuelle. Mais la pluviométrie exceptionnelle de 1999 (2010 mm à Bangui-Orstom, alors que l’Oubangui atteint 7,32 m à l’échelle du Sofitel), en provoquant l’inondation des habitations, en majorité jusqu’aux trois-quarts de leur hauteur, et en les détruisant, a montré les limites de l’occupation de ces bas-fonds. Globalement, l’aéroport de Bangui-Mpoko est absorbé par les habitations qui l’enserrent et le centre de gravité de la ville se déplace à l’OSO et au NNO, les limites atteignant le point kilométrique 12, le Golf et le Nord de l’aéroport.

Figure 17 Extension de la ville de Bangui en 1994 et en 1999 (d’après les images SPOT)
Figure 17 Extension de la ville de Bangui en 1994 et en 1999 (d’après les images SPOT)

L’évolution de la ville de Bangui que nous avons décrite par ces différentes formes urbaines, est tributaire de l’augmentation de la population.