5.5. Coefficient d’occupation des surfaces drainantes

Nous entendons par surfaces drainantes, les versants, les interfluves ou les surfaces dénudées urbaines qui participent au ruissellement et supportent l’évacuation des eaux pluviales.

Les surfaces drainantes sont constituées par les types de quartiers (résidentiels, lotis ou populaires) avec leurs caractéristiques spécifiques vis-à-vis de l’écoulement des eaux. Elles sont en relation avec l’inclinaison du terrain et la topographie. Les principales formes topographiques qui caractérisent les surfaces drainantes sont essentiellement le piémont des collines ou les témoins des plateaux, et la plaine mal drainée du site de Bangui.

Sur ces terrains, les trois-quarts des habitations sont du type squatting, sans structure véritable. Les plateaux cuirassés et latéritisés ainsi que le piémont des collines quartzitiques correspondent aux versants qui transfèrent les eaux et les sédiments dans la plaine où quelques cours d’eau collecteurs les évacuent vers l’Oubangui. Mais souvent les quartiers sont riverains de la Ngoubagara, de la Ngongonon ou de la Kokoro, les rivières qui drainent cette plaine et s’exposent aux inondations du fait de l’importance du ruissellement. La question posée par le ruissellement nécessite en tout cas de voir la relation qui existe entre l’urbanisation et les surfaces drainantes.

Figures 22 Bassin-versant de la Ngoubagara à contour artificiel (d’après IGN, 1988, modifiée)
Figures 22 Bassin-versant de la Ngoubagara à contour artificiel (d’après IGN, 1988, modifiée)