Les essais de datation relative par différents géologues ont débouché sur deux groupes d’âge différents du Précambrien : le Complexe de base et le Groupe supérieur, ainsi que les systèmes tertiaires et quaternaires.
La répartition géologique des dépôts (Figures 26 a et b) est définie dans le tableau III. Ces schémas nous précisent les limites lithostratigraphiques des formations, avec des failles qui auraient haché les terrains.
Le système tertiaire se compose d’argile, de grès et de conglomérats semi-consolidés à consolidés, qui se sont pratiquement transformés en argile latéritique de couleur brun rougeâtre, sable argileux et graviers argileux sous l’effet d’une forte altération climatique. L’épaisseur de cette strate varie localement entre 25 et plus de 175 m. Quant au système quaternaire, il est composé d’une couche de limon sablonneux, de sables et de graviers qui recouvrent largement les plaines alluviales et la Plaine (Dépression de Bangui). Epaisse de 1 à 3 m, elle est dérivée d’anciennes inondations produites par l’Oubangui. Dans les anciens talwegs de l’Oubangui situés au quartier Gbangouma (600 à 800 m du lit) et à La Kouanga (400 m du lit actuel), nous avons relevé dans les puits, à environ 4-5 m de profondeur, des lits hétérogènes de graviers et sables d’une puissance de 3 à 4 m, qui témoignent de l’existence du paléo-lit du cours d’eau (voir Fig. 32).
Elles comprennent le Néoprotézoroïque (900-550 Ma) qui est appelé aussi Protérozoïque Supérieur ou Précambrien A, le Mésoprotérozoïque (1600-900 Ma) ou Protérozoïque Moyen ou intermédiaire ou Précambrien B, et le Paléoprotérozoïque (2500-1600 Ma) i.e. Protérozoïque Inférieur ou Précambrien C.