3.1.1. Parcelles expérimentales et diversité des conditions de mesure

Les parcelles n’ont pas été ouvertes au même moment. Sur les trois sites, six parcelles expérimentales ont été créées en relation avec les différents bassins-versants urbains, et se décomposent comme suit : deux sur sols nus, deux sur jachère, une en forêt humide, et une autre dans une cour d’habitation (Figure 52). Le premier site d’expérimentation a été établi en 1991 au flanc des collines de Kaga-Daouba-Kassaï, au voisinage du site ORSTOM, au « pk 10 ». Il comportait deux micro-parcelles : l’une était en jachère (« parcelle couverte n°1 ») et l’autre était nue (« parcelle n°1 ») (Planche IV).

En 1992, deux autres parcelles (« couverte n°2 » et « nue n°2 ») ont été installées sur le même site ; elles prennent en compte les variations de pente et de types d’occupation du sol (cultures, jachères, OPS : organisations pelliculaires de surface, etc). Puis en 1993, de nouveaux sites ont été créés :

  • le site des collines de Gbazabangui, en zone de forêt humide au centre-ville, abrite une micro-parcelle dite « parcelle de référence », et a l’intérêt de mesurer le ruissellement et l’érosion en secteurs escarpés, couverts de forêt proche de l’état naturel. Ce site est à cheval sur le bassin urbain de Sica-Saïdou et le bassin du Centre-ville ;
  • le site du quartier Mustapha au cœur de Bangui, avec une micro-parcelle, donne l’occasion de caractériser l’érosion urbaine. Il se localise dans le bassin de la Ngongonon, alors que c’est le bassin de la Ngoubagara qui était concerné par les mesures précédentes.