5.3. Aperçu sur la capacité de transfert des lits fluviaux (de Bangui)

La capacité de transfert des cours d’eau se fonde sur le rythme des crues et sur la morphologie des chenaux fluviaux. Or WILBY et GIBERT (1993) ont signalé que le contrôle majeur sur la forme de l’hydrogramme de crue est la dynamique des précipitations en relation avec le réseau hydrographique et la morphométrie du bassin. Toutefois, BRAVARD et PETIT (1997) définissent deux types de débits (de crue) qui sont susceptibles de jouer un rôle important en dynamique fluviale et plus particulièrement dans le fonctionnement et l’évolution des lits :

Ainsi, parler de débits exceptionnels suppose que l’événement n’est pas régulier, mais qu’il est déterminé par une récurrence ou période de retour. Ceci n’est valable que pour les cours d’eau dont l’hydrologie est bien connue, notamment par les mesures de hauteurs et de débits, pour lesquels l’analyse des valeurs extrêmes constitue une base de prédétermination des crues pouvant être dommageables. Dans cet esprit, il nous paraît utile de définir un débit seuil et l’intervalle de temps qui sépare deux événements consécutifs.