5.2.2. Matériel et méthode d’étude

5.2.2.1. Echantillonnage

Une campagne de sondage à la tarière à main, atteignant une profondeur maximale de 3 mètres, nous a servi à lever 12 profils pédologiques et à collecter 111 échantillons (Fig. 97) : les échantillons du profil I sont numérotés à partir de NG 10,…, ceux du profil II, NG 20, profil III, NG 30, NG 40,… jusqu’à NG 120 pour le profil XII. Les prélèvements des sédiments ont été ponctuels sur un espace d’une superficie approximative de 2,6 km2 (Figures 93 et 97), et menés de manière aléatoire en fonction des traits morphologiques que les sédiments présentent sur le terrain. Selon ces critères, chaque prélèvement réalisé à un pas d’échantillonnage de 12 à 25 cm selon les caractéristiques apparentes des horizons et selon la taille de l’échantillonneur de la tarière, est mis dans un sac en plastique. Par la suite, les échantillons sont stockés au laboratoire de l’ex-Centre IRD de Bangui à chaque fin de journée ; la campagne a duré en tout une semaine de la saison pluvieuse, pendant les eaux moyennes en septembre 1999. Cette année-là, l’Oubangui a inondé une partie de la ville, de même que ces bas-fonds du sud-ouest (fin octobre-début novembre) (Planches X et XI).

Figure 97 Les profils sédimentologiques réalisés dans la zone d’étude
Figure 97 Les profils sédimentologiques réalisés dans la zone d’étude

Des layons ont été définis pour orienter les prélèvements, mais ils ont été abandonnés en raison du nombre d’échantillons à analyser (voir Figures 93 et 96) ; ils ont laissé place aux points de prélèvement (en chiffres romains). L’échantillonnage s’observe sur une méridienne, de l’amont à l’aval selon l’orientation des marais le long de la Guitangola, depuis l’ouest du Plateau de Fatima jusqu’à la proximité de la confluence de la Mpoko, qui constitue l’exutoire de ces marais dans le sud-ouest.