2.2. Les forages d’eau souterraine ou les nappes captives

2.2.1. Localisation actuelle des forages

La localisation des forages d’eau aussi bien à Bangui (Figure 26 a) que dans sa région montre l’intérêt que représentent les unités topographiques piémont et plaine dans la reconnaissance et l’exploitation des eaux souterraines de la ville. Des forages de reconnaissance réalisés par la JICA dans le site de Bangui, plus des deux tiers sont situés dans la plaine de Bangui, les autres sur le piémont. Lorsque nous prenons l’axe Bangui-Boali, c’est à la fois le piémont, bordant des collines quartzitiques isolées, et la plaine qui sont concernés, entre la vallée de la Mbali et celle de la Mpoko. Les formations hydrogéologiques sur cet axe sont des quartzites, des schistes et du calcaire. Sur l’axe Bangui-Damara, les forages sont implantés sur le piémont rocheux et latéritique du prolongement des collines de Daouba-Kassaï vers le NNE, notamment dans la faille ou la dépression (tectonique) où coule la Yangana du NE au SO en direction de la Mpoko. L’eau a été captée dans des schistes exclusivement. Sur la route Bangui-Mbaïki, des secteurs de plateau et de plaine ont servi aux forages d’eau dans des secteurs où les formations hydrogéologiques sont constituées de calcaire, de dolomie, de grès, de sable et de gravier.

L’exploitation de ces forages passe par la connaissance de leur capacité à produire de l’eau en quantité suffisante. C’est par la transmissivité que l’intérêt d’un forage ou son exploitabilité peut être apprécié.