2.3.2. La qualité des eaux souterraines profondes : l’eau des forages

D’après certains travaux (CORNACCHIA et GIORGI, 1985 a et b ; PLESINGER, 1990 ; JICA, 1997, 1999 a, b et c), la qualité des eaux souterraines profondes est connue, notamment dans les formations variées du socle précambrien. Nous savons que Bangui et ses environs proches sont constitués aussi bien des roches géologiquement les plus jeunes (quartzites, argiles…) que des roches les plus anciennes (calcaires, schistes, dolomies…). Ainsi, il se dégage deux groupes principaux d’aquifères qui sont les formations non carbonatées et les formations carbonatées précambriennes. A côté de ces deux aquifères, la JICA a parlé de celui des formations altéritiques ou séries sédimentaires discordantes sur le socle précambrien, que nous classerons dans les formations non carbonatées. Toutefois, l’analyse de la qualité de ces eaux profondes (schistes, quartzites ou calcaires) montre qu’elles sont proches des normes de l’OMS.