6. RELATION NAPPE-PRECIPITATIONS-HAUTEUR DE L’OUBANGUI, ET ECOULEMENT DE LA NAPPE

Au regard des analyses qui précèdent, nous notons une interrelation probable dans la dynamique des nappes, des précipitations et du régime d’alimentation de l’Oubangui. En suivant le fonctionnement saisonnier de ces trois paramètres (Figures 111, 113 et 114), la confirmation nous en est donnée par la descente et la remontée de la nappe comparativement aux précipitations et aux hauteurs d’eau de l’Oubangui à l’intersaison, c’est-à-dire au début et au plein de la saison sèche (Figures 112 a et b). Cette dynamique est perceptible lorsque les pluies tombées à cette période (décembre et janvier) viennent rompre la descente des courbes de la nappe phréatique et de celles de l’Oubangui, bien que ce cours d’eau ne soit pas seulement influencé par la pluviométrie de Bangui, mais aussi par celle qui affecte toute l’étendue de son bassin-versant. Les basses eaux de février et mars durant lesquelles l’Oubangui à Bangui a un très bas niveau commencent à être dépassées avec les premières pluies du mois de mars, ce qui indique une remontée sensible et du niveau de la nappe et de celui de l’Oubangui.

Avec une amplitude moyenne de 2 à 5 m pour la nappe phréatique superficielle et d’environ 4 m pour celle de l’Oubangui, nous remarquons que la relation aquifères-Oubangui paraît avoir plusieurs tendances en raison de la différence des cotes d’altitude et des niveaux piézométriques auxquels les observations sont faites. De plus, ces entités ne sont pas caractérisées par un même type d’écoulement ; les débits respectifs estimés ou calculés en sont les principaux indicateurs.