2.2. Gestion des zones humides : les hommes et les marais

L’intérêt des zones humides, notamment marécageuses, dans cette étude portant sur l’excès d’eau à Bangui est leur double connexion à l’impluvium, constitué par le sol nu urbain, et aux rivières qui sont le réceptacle du ruissellement des eaux pluviales. Mais les marais sont avant tout des écosystèmes qui possèdent des richesses faunistiques et floristiques (Planche IX), et ils peuvent également attirer des communautés humaines. Ces richesses sont constituées d’espèces végétales telles que les palmiers à huile, les rôniers, des plantes comestibles, des plantes hydrophiles dont les feuilles servent aux emballages des denrées (feuilles de marantacées ?), des plantes médicinales… et des poissons, des mollusques tels que les moules, les escargots, des crustacés comme le crabe, des oiseaux comme les martin-pêcheurs, les hérons et les canards… Ainsi, nous constatons que l’exploitation de ces ressources et la croissance des besoins en terres justifient la colonisation des marais.