CONCLUSION GENERALE

« Il est fondamental de connaître le cycle hydrologique pour gérer les ressources en eau et l’environnement aquatique. » M. ACREMAN (in L’hydrologie des zones humides, 2000)

Notre étude du cycle et de la gestion de l’eau à Bangui a permis de voir comment le paramètre « eau » imprègne le milieu, pour ensuite se poser en contrainte, notamment pour les hommes et leurs biens. Si la présence de l’homme dans le site a servi de référence au point de départ de l’étude (échelle historique), l’intérêt et l’approfondissement des connaissances imposent de remonter le temps dans le but de cerner les manifestations hydrologiques passées qui ont influencé la région. Cette démarche vise à comprendre comment les séries sédimentaires ont été piégées dans le fossé tectonique de Bangui ; les marécages s’y sont installés et par la suite la ville s’y est majoritairement développée, avec les problèmes d’aménagement et de gestion de l’eau qui se posent avec acuité : ruissellement et drainage pluvial, dégradation de la ressource en eau par pollution des eaux superficielles et souterraines, etc. C’est ainsi que nous avons appliqué l’approche hydrogéomorphologique au cycle et à la gestion de l’eau dans ce site pour préciser les contraintes hydrologiques en relation avec l’occupation du sol et l’espace urbain. Néanmoins, nous présentons une synthèse des enseignements tirés de ce travail en cinq points :