Planche VI : Quelques paysages des vallées fluviales de la Ngoubagara et de la Ngongonon

Photo A : Vers la source de la Ngongonon, ici aménagée en bassins piscicoles ; la vallée est entaillée dans des argiles et schistes profonds d’environ 6-7 m.
Photo B : En aval de cette source, une connexion de la rivière s’opère par un canal d’écoulement avec le piémont latéritisé de Gobongo, dont l’érosion urbaine fournit par ruissellement pluvial du sable et du gravier ferrugineux.
Photo C : Vue du contact versant ouest de Daouba-Kassaï et bas-fond marécageux du pk 10 (route du pk 12) ; entre les eaux du bassin piscicole et le versant, des manguiers, bananiers, palmiers à huile,… précurseurs d’une forte anthropisation. Un couloir d’évacuation de pierres extraites est visible sur le versant.
Photo D : Paysage, depuis l’amont de la source de la Ngoubagara individualisé par ce kapokier (grand arbre) ayant perdu ses feuilles en cette saison sèche, et du reste de la vallée ; le secteur bombé vers le fond de la photo à gauche est le piémont rocheux de Boy-Rabé, dominé par l’habitat qui est très récent (post 1970).
Photo E : Les marques de la morphodynamique de la rivière Ngoubagara, distinguées ici par l’érosion en berge dans la roche en place (cuirasse) ; elles mettent à découvert les racines d’un manguier qui piègent au passage les débris solides organiques en transit.
Photo F : Une vallée de la Ngoubagara en saison sèche, avec un faible écoulement qui favorise la recolonisation végétale du chenal. A droite, la rive bombée est constituée de sables consolidés (fins et grossiers, mélangés avec du gravier), dont l’origine demeure inconnue ; tout au-dessus, s’étale la culture des jardins.