Planche XIII : Quelques indications sur les conséquences du ruissellement anarchique des eaux pluviales en l’absence d’un réseau adéquat

Photo A : Les eaux de ruissellement suivent les lignes de grande pente et s’organisent en fonction du recoupement des voies ; le terrain est ici cuirassé et latéritisé, situé en amont morphologique d’un ancien marais, le Kalakpata (cliché Billy).
Photo B : Concentration des eaux de ruissellement sur un côté en relation avec la pente, mais surtout de l’érosion différentielle, et des aménagements sommaires dus au curage unilatéral des riverains ; les eaux sont chargées en MES et reprennent les ordures ménagères entreposées en général dans ces lignes d’écoulement pour être acheminées vers l’aval…
Photo C : Idem ; les eaux de ruissellement façonnent au passage leur linéaire et créent de ce fait des problèmes d’érosion : des rigoles naissent et peuvent évoluer en ravines ou en ravins quand les caractéristiques morphostructurales le permettent, telles qu’à Boy-Rabé où l’épais manteau argileux est tranché par des ravins.
Photo D : Les rigoles et les ravines dégradent les voies de par les eaux qui les entaillent à chaque pluie.
Photo E : Les eaux de ruissellement se dirigent vers l’ancien marais de Kalakpata, là où se trouvent les bananiers, du fait de la cote topographique locale basse ; un dépôt d’ordures ménagères est situé le long de la ravine qui évacue les eaux, au premier plan.