3 - Un peuple jugé malléable

Les représentations que le pouvoir se faisait du peuple peuvent apparaître paradoxales : d’un côté il lui reconnaissait une existence politique propre, le ménageait et souhaitait s’assurer de son soutien en passant avec lui une sorte de contrat et, d’un autre côté, il se persuadait de la facilité avec laquelle il était capable d’obtenir ce soutien (le peuple naïf ne remettant pas en cause la partialité des informations délivrées). Mais en quoi cette conception du peuple peut-elle être révélatrice des peurs bourgeoises ?