L’indice du sexe

Tableau n° 20 : Composante sexuelle des réseaux (317 et 348 cas) – 1805-1808/1863-1878
 
1805-1808 1863-1878
Femmes Hommes Total
(sur 317)
Femmes Hommes Total
(sur 348)
Réseaux
de femmes
19,5% 4% 8,5% 1,5% - 0,5%
Réseaux d’hommes 25% 48,5% 41,5% 88,5% 98,5% 95%
Réseaux mixtes 55,5% 47,5% 50% 10% 1,5% 4,5%

Sur 1 287 référentiels du 1er Empire, 870 (67,5%) étaient du même sexe que leur référent. Seuls 32 réseaux se composaient en totalité d’individus du sexe opposé à leur référent. Les membres d’un réseau étaient en majorité des hommes ; ils étaient bien mieux représentés que les femmes dans la plupart des réseaux, puisque seulement 8,5% d’entre eux étaient composés de femmes uniquement. L’importance des réseaux mixtes est encore plus frappant quand on sait que les femmes représentaient moins de trois référents sur dix. Si les réseaux uniquement féminins étaient minoritaires chez les femmes, en revanche, plus de la moitié de leurs réseaux étaient mixtes. Du côté des hommes, il y avait un véritable équilibre entre les réseaux masculins et les réseaux mixtes. Il est donc intéressant de souligner la mixité hommes/femmes présente dans la moitié des réseaux. Les réseaux unisexes ne paraissaient pas, en 1805-1808, se distinguer des autres.

Les résultats de la seconde cohorte sont radicalement différents puisque toute mixité en était bannie. Nous n’avons pas d’explications à fournir. La source ne semble pas être la cause de ce déséquilibre, les seules conditions requises pour témoigner étant d’être majeur et de jouir de ses droits civils.