Les agresseurs prenaient-ils pour cibles leurs semblables ou s’en prenaient-ils à plus riches qu’eux ? Pour répondre à cette question, encore faut-il dégager le profil des agressés.
Des 623 victimes dont nous connaissons le sexe, la répartition hommes/femmes s’opérait de la manière suivante :
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Total agressés | 456 | 74,5 | 167 | 25,5 | ||||||||
Volés | 315 | 77 | 93 | 23 | ||||||||
Violentés | 141 | 65,5 | 74 | 34,5 |
La part des femmes était plus importante chez les victimes que chez les agresseurs, puisqu’elles représentaient le quart des agressés. Les hommes étaient victimes de vol plutôt que de violences (respectivement 69% et 31%) ; chez les femmes, la répartition se trouvait plus équilibrée : 55,5% étaient victimes de vols et d’escroquerie et 44,5% de violences diverses. Surtout, la part des hommes chez les volés était de trois sur quatre alors qu’elle n’était que de deux sur trois chez les violentés. Sur 533 affaires recensées, 70,5% ne concernaient que des hommes, 24% des femmes et 5,5% des individus des deux sexes. On s’en prenait donc à un sexe en particulier, davantage qu’à un couple. Les victimes étaient le plus souvent seules au moment de leur agression (85,5% des cas), quelquefois deux (11,5%), exceptionnellement plus.