2 - Maisons et tenanciers

Vue l’importance des filles en maison dans notre base et dans le paysage prostitutionnel de la première moitié du XIXe siècle, il ne semble pas vain de vouloir présenter la maison de passe lyonnaise ; elle était, pour la fille de joie, le pendant du garni pour le « vagabond », un lieu refuge où s’exprimait sa fragilité.

Au fil du temps, à partir des relevés des filles publiques conservés aux archives, nous avons constitué une petite base de données 1378 regroupant l’ensemble des maisons repérées. Au total, 149 maisons furent ainsi recensées pour la première moitié du siècle (1809 à 1853), soit une période antérieure aux reconfigurations impériales des années 1850 marquées par de nombreuses fermetures.

Notes
1378.

Cf. annexe n°1/iii.