27 - AML, I1 154-166 :

10 ans se sont écoulés depuis que les BOURBONS ont été rendus à vos vœux et à votre amour, et chaque année vous a vu célébrer, avec une nouvelle alégresse, la Fête du Chef vénéré de cette auguste Maison ; chaque année aussi a ajouté, s’il est possible, à votre respect et à votre reconnaissance pour LOUIS-LE-DESIRE, en vous faisant mieux connaître les bienfaits de son règne paternel. L’agriculture répandant de toute part l’abondance ; le commerce et l’industrie s’enrichissant des tributs des deux mondes ; les arts encouragés et honorés ; de grandes entreprises commencées ou mises à fin ; en un mot toutes les prospérités de la paix, et cette paix elle-même qui ne fut troublée un instant que pour reparaître presqu’aussitôt parée des lauriers de la gloire, sous les auspices du prince magnanime, idole de toue la nation française comme de l’armée ; tels sont, s’il était besoin de vous le rappeler, les prodiges d’un règne auquel l’histoire marque d’avance sa place, parmi les plus illustres de notre antique monarchie.

HABITANS DE LYON ! Vous savez apprécier ces bienfaits, et l’anniversaire que nous allons célébrer va vous fournir encore l’heureuse occasion de le manifester.

Les vœux que nous formeront dans ce jour solennel pour notre Monarque si justement chéri auront pour interprète le saint Roi dont les Bourbons s’honorent de descendre, dont la France révère la mémoire et dont le Ciel a récompensé les vertus ; ils ne sauraient manquer d’être exaucés, et nous pourrons répéter avec confiance le cri du dévouement et de la fidélité :

VIVE LE ROI ! VIVE LES BOURBONS !

[09/08/1824]