INVENTAIRE
DES SOURCES

I- Archives manuscrites

La totalité des sources manuscrites utilisées dans cette thèse a été consultée dans les deux dépôts lyonnais : les Archives municipales de Lyon sises rue Dugas-Montbel (69 002) et anciennement rue Adolphe Max (69 005) et les Archives départementales du Rhône sises rue Servient (69 003). Ces deux fonds étaient suffisamment riches pour nourrir notre travail ; nous avons dû même opérer des choix drastiques et laisser de coté des cartons entiers ; nous avons cependant pu balayer l’ensemble des séries de police et de justice que nous avons complété par d’autres sources lorsque cela s’avérait nécessaire. Mais d’aucuns nous reprocheront peut-être ne pas être passé par la case Archives nationales, surtout dans l’optique d’une deuxième partie sur les mécanismes du pouvoir. Mais répétons une fois de plus que nous avions fort à faire avec des archives lyonnaises que nous aurions pu consulter durant de longs mois encore. Nous avons, du reste, pu lire les courriers que l’autorité centrale envoyait au préfet du Rhône ainsi que la copie des réponses de ce dernier, ce qui était primordial ; il convenait aussi de ne pas se laisser tenter par une histoire des sphères les plus hautes du pouvoir et de rester dans les rails d’un strict contexte lyonnais.

Dans le présent inventaire, nous avons respecté les classements opérés par les archivistes eux-mêmes, nous bornant à un simple commentaire apportant au besoin des précisions. L’intérêt des archives de police relève de leur véritable désordre : du court rapport isolé au dossier patiemment renseigné, les archives d’un même carton peuvent aborder une dizaine de sujets différents dont il est hors de question de faire ici l’entier récapitulatif. Cet inventaire précise simplement en quoi telle ou telle cote a pu se révéler indispensable. Pour des raisons évidentes, nous mentionnons seulement les quelques 400 cartons d’archives que nous avons directement utilisés pour la rédaction de cette thèse, et non l’ensemble des cartons consultés.