Troisième sous-hypothèse II : une polysémie complexe

Les processus graphiques, qui se situent à l’orée des dimensions diachroniques et synchroniques, intersubjectives, intrapsychiques et sensori-motrices, ravivent la mémoire ancienne comme l’actuel dans une forme d’ambiguïté qui se rapproche d’une polysémie renvoyant aux groupes internes postulés par R. Kaës (1993).

Ces processus ne se contentent donc pas seulement de réactualiser d’anciens vécus catastrophiques ou encore de se faire miroir de l’image du corps, d’une problématique intracorporelle ou de la dynamique transféro-contre-transférentielle, ils interviennent dans un rapport d’ambiguïté avec ces différents facteurs. Le vécu agonistique, dés lors qu’il est réactualisé, ne peut donc plus ressortir avec sa pleine charge traumatique.