5-2-3- Un modèle préalable à toute fractalisation de l’objet métapsychologique

L’équation du fractal que je propose à présent est celle qui d’une constante admise à un échelon ajoute une variable à un échelon inférieur, puis une seconde variable à l’échelon d’en dessous. Aussi retrouve t-on dans cette irrégularité, du similaire mais pas de l’identique. Autrement dit : 1= 1+X=1+X+Y.

Cette équation peut se matérialiser de la sorte : un lien entre deux personnes va créer une intersubjectivité particulière liée à la rencontre. Proposons de façon aléatoire que cela représente la première dimension. De cette intersubjectivité va naître une subjectivation de la rencontre pour les deux sujets en présence. Prenons l’un des deux sujet. Dans son espace intrapsychique, cette rencontre va laisser des traces qui vont elles-mêmes interagir avec les traces déjà là (objets internes, groupes internes). Cela représente la deuxième dimension. Si ce sujet se met à décorporer ou excorporer les conséquences de cette rencontre dans un travail créatif, graphique par exemple, il y a tout lieu de penser que le sujet reproduise des éléments non seulement de la première interaction mais également de la façon dont il l’a vécu. A première vue, la trace comporte ainsi plusieurs niveaux de sédimentation de la rencontre initiale. Elle commence en cela à devenir polysémique .

Mais avant d’en arriver là, reprenons de façon minutieuse notre cheminement. Nous enrichirons ce modèle peut-être simplifié plus tard.