Sur les effets d’une absence de référents du cadre sur les sujets et leur traces : méthodologie

A chaque séance présentée, le groupe reste constitué de Laurent, Grégoire, Francis, Rolland et Sylvain, Julie (stagiaire psychologue missionnée pour pendre des notes).

J’aborderai ainsi, par le biais de chaque sujet du groupe, tour à tour les séances du 20 février 2002 (mon absence), du 3 avril 2002 (mon absence), du 17 avril 2002 (absence d’Agnès), du 14 novembre 2003(absence d’Agnès) et enfin du 10 avril (aucun absent). Pour des raisons de simplification, je nommerai ces séances A1, A2 pour ce qui est de la seule présence d’Agnès, F1 et F2 en l’absence d’Agnès et T quand le groupe est au complet.

Pour ce faire, et en fonction de l’abondance d’analyses, je préfère renvoyer le lecteur en annexes 3 pour la description et l’analyse des quatre séances au groupe incomplet alors que je laisserai dans ce corpus l’analyse de la séance au groupe complet. Ce renvoi en annexes ne retire rien à l’importance accordée à tout ce travail clinique. Il vise surtout à éviter de noyer le lecteur d’informations complexes et de préserver un certain rythme entre clinique et théorie. La préservation de la séance T, séance au complet, prend son explication dans son mode d’analyse particulier qui ne sera pas effectuée dans une répartition de chaque sujet en présence mais dans leur lien direct avec les autres. Dans cette analyse prise dans la continuité, l’accent, dans cette partie intersubjective, sera donc plus porté sur la chaîne associative groupale (R. Kaës, 1994) et chaîne associative graphique (R. Jaïtin, 1998). Au chapitre suivant, 8-3-2, une étude clinique suivie d’un tableau synthétique seront proposés pour apporter les principaux résultats de ce travail.

Le lecteur est préalablement invité à s’imprégner de la trame de notre dispositif ainsi que de la méthode d’interprétation et de la part fantasmatique récurrente dans notre groupe, autant d’éléments présentés dans la partie méthodologique.