8-4 Collusion, corrélations de subjectivité dans ce type de population et question des fonctions phoriques

8-4-1 Présentation

J’ai trouvé un écho intéressant à ce que j’ai proposé de nommer « collusion psychique » dans mon travail initial au travers d’un texte récent de R. Kaës (1999). Cet auteur propose en effet d’appeler cela des corrélations de subjectivité , formulationque je préfère finalement à ma première proposition. Le terme de collusion renvoie en effet à une « entente secrète au préjudice d’un tiers ; Complicité, connivence. » Son étymologie renvoie au mot jouer. 103   Autant d’éléments à la fois souvent trop élaborés et somme toute un peu réducteurs par rapport à l’ampleur que revêt le terme de corrélation.

Toutefois, le terme subjectivité pose problème en cela qu’il implique l’existence non seulement de l’avènement d’un moi sujet, ou tout au moins un moi plus sujet de lui-même, mais aussi de groupes internes. Néanmoins, ayant utilisé les terme d’intersubjectivité primaire, je garderai par rigueur scientifique le terme de corrélation de subjectivité pour autant que les liens restent à la fois syncrétiques (fondé sur la matière) et liés à une forme de subjectivité primaire. L’autre oscillera entre objet plus ou moins partiel, c’est-à-dire composé de cette matière vivante/ non vivante, indéterminée, ambiguë.

Notes
103.

Le petit Robert. 1993