Présentation de la séance du 10 avril. (T)

Lors de cette séance, nous nous retrouvons au complet. J’indique en préambule ce que Julie a écrit sur le climat général : celui-ci est fait de détente, il est ponctué de bâillements venant entre autres de Sylvain et Laurent. J’indique également avoir introduit la séance en pointant ma satisfaction de revenir ainsi que de mon intérêt pour savoir ce qui s’est fait au cours de la dernière séance. Agnès annonce sa future absence pour la semaine à venir en raison de congés.

Aussitôt, Francis dit « la Savoie » et « Toulouse ». A la question « où se trouve ton dessin ? », il montre le dessin de Sylvain à la place du sien. En revanche, il sait le montrer lorsqu’on lui parle de la couleur de ce dernier. Pendant ce temps, Sylvain est penché sur sa feuille, comme endormi, Rolland le montre du doigt. Laurent reste penché sur l’espace de feuille qui lui fait face. Francis évoque plusieurs villes, je lui demande où elles se situent dans son dessin et il dit 69. Qu’est-ce ? Il répond le Rhône. Je lui demande s’il peut le montrer, il pointe le mouton qu’avait dessiné Grégoire et qui se trouve en face de lui à présent. Il dit ensuite que c’est un car. Pendant ce temps, Grégoire se lève et touche Sylvain. Face à notre questionnement, il prétend lui faire un câlin. Il a pensé que, parce qu’il dormait, il avait eu peur. Sylvain, tout étonné, s’est soudainement redressé. Francis parle alors de matchs de foot, Rolland se touche la poitrine et dit « maman ! » en même temps qu’il fait signe à Sylvain. Agnès associe sur le mouton tout doux de la dernière séance. Grégoire me demande s’il a fait peur à Sylvain. Je le rassure : je pense qu’il a seulement été surpris. Grégoire associe son geste aux câlins qu’il fait ainsi à sa mère chez lui. Il fait un geste de caresse avec la main.

Puis Grégoire demande à tout le monde s’ils ont une maman et un papa. J’associe sur la sécurité procurée par la présence, cette fois-ci, d’Agnès et moi et la nécessité pour Grégoire de s’enquérir du bien-être des autres. Agnès dit que c’est rassurant de savoir que tout le monde va bien, est bien entouré ; je rajoute que ce n’était pas le cas la dernière fois. Sylvain s’est recouché. Je demande aussi si la douceur de l’un peut faire peur à l’autre. Rolland répond avec un sourire en pointant une nouvelle fois Sylvain. Grégoire vient cette fois-ci toucher Rolland qui s’offusque. Il pointe Sylvain et dit « papa ! » en se caressant le ventre, Francis en fait de même en partant sur un grand rire. J’interviens en soulignant les rires dus à l’effet de proximité entre les deux. J’associe sur la crainte de l’autre fois qui s’atténue avec le sentiment de bien-être. Ensuite, lorsque je demande à Rolland de me montrer son dessin, il montre celui de Francis.

Puisque nous sommes sur le thème père et mère, je demande à Laurent de montrer sa peinture et le questionne si celle-ci comprend un père et une mère. Il se redresse, ouvre grand les yeux et dit oui, touche son amoncellement de peinture et cible précisément un point où le père apparaît pour lui alors que la mère semble diluée dans l’espace, il choisit un espace très élargi pour la circonscrire.

Durant la seconde phase, Grégoire va choisir de la peinture en demandant toutefois des couleurs différentes de celles de Laurent. Francis prend un feutre rouge et fait des 8. Rolland prend du rouge et dessine deux grands cercles. Puis il fait de très grands ronds et des petits. Sylvain prend un crayon à papier et recouvre les hauts des formes de Rolland. Rolland grogne un peu et éternue, sylvain se met à s’écrire sur la peau. Francis cherche le lien avec moi, il fait une liste de ses pays de prédilection. Grégoire dit qu’il a grandi. Il veut aussi savoir si Agnès va bien. Elle le rassure. Laurent a choisi 7 couleurs cette fois-ci.

Rolland commence une construction assez minuscule au bas de la feuille, il est appliqué. Grégoire se met à passer sur les traces de ce dernier. Sylvain, le visage tendu, s’écrit sur le bras. Grégoire repasse de plus belle sur le dessin d’un Rolland qui ne semble pas le voir, fixant plutôt la pendule. Face à l’insistance de Grégoire pour lui recouvrir ses traces, il va tout au plus repousser ses palettes de peinture sur la fin.