Déroulement de la séance du 17 avril (F1)

Dés le début, Rolland pose des questions sur la personne absente. Sylvain met du temps pour trouver une place. Une fois installé, Grégoire dit qu’il manque Sylvain. Je demande qui est absent à l’ensemble du groupe. Un silence s’impose puis Francis dit « Durant ». Je reformule ma question, Laurent répond « Sylvain ». Rolland montre Sylvain. Je fais remarquer que, contrairement à ce que prétend la plupart je le vois moi aussi (a l’instar de Rolland). Grégoire demande qui est absent. Francis dit « Paris ». Grégoire se répondant à lui-même, dit « une grande personne ». Je demande qui ?. Francis, tournant, sa tête vers le bureau d’Agnès, dit « l’ordinateur » ; Grégoire montre l’ordinateur d’Agnès. J’interroge pour savoir si une personne s’en sert. Grégoire confirme. Francis dit « Stéphanie ». J’infirme. Grégoire rajoute « à côté de Stéphanie ». Je fais remarquer que ce dernier vient en aide à Francis depuis un petit moment.

Rolland montre sylvain et ronfle. Francis dit « l’OL ». Je reformule une nouvelle fois ma question, Francis répond « Grégoire ». J’infirme et insiste. Grégoire évoque l’époque où il était petit, « avant ». Francis dit « le cinéma ». Je fais remarquer qu’ils sont en train de communiquer entre eux mais que nous nous éloignons de la question. Je demande qui veut m’aider à la résoudre. Laurent répond « Laurent ». Francis dit « piscine ». Je finis par répondre à leur place, Agnès est manquante. Grégoire sourit et reprend avec une forte voix « Agnès ! ». Laurent et Francis sourient de concert. Je précise qu’elle est en vacances. Rolland réagit aussitôt par un « non ! » et demande à dessiner sur le champ. Francis se cache une partie du visage. Grégoire reste coi, bouche ouverte, le regard dirigé vers la porte d’entrée.

Je présente les dessins de la dernière fois, Sylvain se couche dessus comme à la dernière séance, il se cache les yeux. Personne ne regarde la feuille. Je propose à Laurent de prendre la parole. Il met ses mains à plat sur sa peinture et dit « la peinture ». Je lui fais remarquer qu’il avait choisi beaucoup de couleurs et lui demande s’il se rappelle lesquelles. Il montre le dessin de Francis et dit que c’est celui de Sylvain (il est effectivement placé en face). Rolland montre son dessin, détourne le regard et dit que c’est beau. Je propose à Francis de montrer sa production, il tente de lever la feuille et acquiesce.

J’interroge Grégoire qui répond qu’il a mal à la tête. Je m’enquis d’en savoir plus, il répète sa phrase plusieurs fois, se lève et dit qu’il a de la fièvre. Laurent renifle. Grégoire se rassoit. Je lui suggère d’aller voir le docteur, Rolland le montre du doigt. Grégoire répète qu’il a mal, « très mal ». Francis demande à Grégoire s’il va bien. Répétition de Grégoire. Francis dit adorer l’Isère. Je me hasarde à proposer une interprétation : peut-être a-t-il mal en voyant Sylvain ainsi couché sur la table ? Sylvain, interpellé par Rolland, s’était redressé, il se recouche. Grégoire répète sa litanie une nouvelle fois. Je m’interroge tout haut « on va voir si ça va passer en dessinant ».

Durant la phase de production, Laurent demande de la peinture ; Francis, Rolland et sylvain des feutres, Grégoire rien du tout. Francis commence à dessiner des sortes de ronds barrés en orange. Rolland prend un feutre rouge à Francis et dessine des petits ronds. Pendant que je m’absente une minute pour aller aux toilettes, Rolland dessine un grand rond. Laurent rit beaucoup. Je reviens. Laurent utilise le rouge, le bleu, le violet, le jaune. Rolland montre, en pointant le doigt sous la table, les chaussures de Grégoire. Il a de nouvelles chaussures. Grégoire lui fait un clin d’œil. Rolland demande une boîte de feutres pour lui et prend le orange.

Je fais remarquer que Sylvain et Grégoire ne font rien. Grégoire fait une caresse sur le bras de Sylvain. Rolland grogne, Laurent sourit. Je pose des feutres vers Sylvain qui ne bouge pas. Rolland pose un de ses ronds (un petit) sur un autre (grand). Francis évoque plusieurs villes et pays. Sylvain se redresse enfin et prend un feutre marron, Il fait des cercles denses au noyau et s’ouvrant vers l’extérieur pour se diriger vers moi, je lui réponds en bleu lui montrant ma volonté de me diriger également vers lui. Rolland prend un feutre bleu et fait de petits ronds. Grégoire n’a rien dessiné, il regarde ses chaussures. Francis dit à trois reprises en secouant la tête : « c’est pas vrai ! », Laurent éternue et Grégoire en rit, il le traite de « patapouf », son rire est puissant et sardonique.

Comme à son habitude, Laurent suit scrupuleusement les consignes, s’accroche verbalement à certaines paroles du groupe en écholalie, rit beaucoup une fois sa peinture prête à être utilisée. Cependant, il semble que l’absence d’Agnès ait créé quelques confusions en lui. Il pense que le sujet manquant est Sylvain, ce qui pourrait se saisir comme une hallucination négative mais qui se comprend plus dans la logique des corrélations de subjectivité, il parle de dessin lorsque ceux-ci ne sont pas encore présentés. Certes l’équation Sylvain = représentant maternel a déjà été présentée et l’on sait qu’elle trouve du poids dans la fantasmatique de certains (dont Rolland) mais il n’empêche qu’il semble se jouer ici, en l’absence de ce référent maternel dont nous savons qu’il occupe une place prépondérante pour lui, un rappel de la confusion. Il répondra d’ailleurs par la suite « Laurent » à ma question « qui manque ? » montrant par là jusqu’à quel point il peut égarer sa propre identité dans celle d’un autre. Toutefois, il reste que, les éléments groupaux revenant de façon itérative sur cette fantasmatique, Sylvain puisse revêtir une fonction phorique de type porte-absence, Sylvain se fait porteur de l’absence par sa position et ses caractéristiques psychiques propres.

Lorsque Grégoire reprend le mot « Agnès », Laurent semble soulagé, se met à sourire. Il gardera ce sourire tout au long de la séance comme s’il était passé à côté d’une perte de lui-même et que cette perte avait été suspendue. Mon insistance le mettait probablement mal à l’aise. Au fond, celle-ci le gênait peut-être plus que l’absence elle-même, contrairement à Rolland qui ne gère pas de la même façon. Il devait alors ressentir mon agacement. Mon état de manque, le danger que représente mon insistance comblé, tout rentre dans l’ordre.

Par la suite, en posant ses mains sur la peinture, il s’en imprègne visiblement, il prend appui dessus, s’en remplit sur un mode très syncrétique : il reprend force, l’enveloppe maternelle, contenante et rassurante est là, elle n’a pas disparu. Sa confusion entre dessins de Francis et de Sylvain se comprend par l’emplacement respectif des protagonistes, ceux-ci ayant changé de place d’une séance à l’autre, il reste sur l’ancien schéma. Il ne regarde pas vraiment, ne s’imprègne pas des signifiants formels existant dans les graphismes.

Lorsque Grégoire prétend être malade, Laurent renifle, il s’empare momentanément du mal être ambiant. Lors de la phase de production il ne choisit que 5 couleurs et ne prend pas de vert, couleur commune à la blouse d’Agnès et moi-même. Il y a un manque qui s’exprime là. Une certaine euphorie s’empare de lui tout au long de la séance.

Avec le recul, il m’apparaît que la plupart n’avait pas envie que je mette les points sur les i concernant cette absence. Dans mon contre-transfert, je me rends compte que mon insistance provient d’une tentative contra-phobique de stopper la langueur qui s’était installée et qui m’avait particulièrement irrité.

 La difficulté de Grégoire pour parler de l’absente semble être, si l’on conçoit l’ensemble du déroulement de la séance, plutôt de l’ordre d’un déni inconscient que d’une réelle incapacité fonctionnelle. A partir de ce déni, une défausse sur Sylvain, personne présente / absente de par son statut, docile, va se faire. Mais si le lien entre Agnès et Sylvain eu égard au pôle maternel a déjà été souligné, il me semble qu’il y a plus : Grégoire ne veut pas en savoir trop sur cette absence. Face à mon insistance, il répond « une grande personne », il sait donc quelque chose… J’insiste encore et il montre, à la suite de Francis, l’ordinateur, fonctionnant ainsi sur un registre syncrétique, en lien de contiguïté : l’objet matériel représente le sujet. Au passage, une nouvelle corrélation de subjectivité se joue ici avec Francis. Grégoire se servirait en fait de celui-ci afin d’éviter de dévoiler l’objet absent. Ce dévoilement ressemblerait pour lui à une réelle destruction de l’objet. Selon l’expression « Quand dire c’est faire… », dire que l’autre est absent c’est le rendre absent, ce qui revient par ce biais à le détruire. Or son lien avec Francis revêt des enjeux narcissiques forts : si Francis pouvait dévoiler cela à sa place, cela lui éviterait d’avoir à assumer cette part de destructivité.

Devant ma nouvelle insistance, Grégoire évoque la période où il était petit : se faire petit, ne pas faire sortir ce qu’il pense être grand et dangereux, il semblerait que cet enjeu le tenaillât alors.

Lorsque je donne le nom, « Agnès », Grégoire le crie, le mot est lâché, l’écho l’atteste. Il sourit, il l’a comme retrouvée. Pourtant je rajoute qu’elle est en vacances, qu’elle avait prévenu de son absence et que nous la retrouverons la semaine prochaine. Là, Grégoire décroche: il se met à fixer la porte. Tout comme la séance dans laquelle il venait de s’apercevoir du manque de Laurent, il paraît démantelé, focalisé au niveau sensoriel sur un seul point de l’espace. Fixer revient également à attendre le retour de l’absente. Fixer pour oublier qu’il puisse avoir une quelconque responsabilité dans cette absence mais fixer aussi pour rassembler un appareil perceptif menacé de démantèlement. J’ajouterai que l’attitude couchée de Sylvain, avec qui il avait eu d’anciennes altercations et qui représente lui aussi un objet partiel attaqué, va dans le sens de la déstabilisation de Grégoire.

La faille psychosomatique jaillit alors et Grégoire se plaint d’avoir mal à la tête. Il ne dessinera ni ne peindra aujourd’hui, et ce malgré quelque rappel sur les consignes de l’atelier. Il passera son temps à regarder ses nouvelles chaussures ou à rire de façon intempestive. A la fin de la séance, il reparlera de sa douleur. Peindre, dessiner, c’est déjà symboliser, c’est rendre formel une expérience intérieure, Grégoire n’en est pas capable ici d’où la mise en place d’un démantèlement de l’appareil psychique contrecarré (et l’on se souvient que le démantèlement est aussi bien un processus qu’une défense) par la focalisation de l’appareil sensoriel sur un seul sens. La vision jouera ce rôle. L’absence d’Agnès doublée de ma présence, totale, l’envahit. Lui qui a un père totalitaire dans ses fantasmes, un père aliénant, tyrannique, complet et doté de tous les attributs, toutes les fonctions, il se retrouve face à l’un de ses substituts.

Bien que je ne me comporte pas de telle façon, je représente lors de cette séance l’aspect dur, omnipotent et non relayé par une présence plus rassurante. Mon insistance de départ a surdéterminé cette relation. Grégoire a en outre quelque part tué cette présence plus rassurante en se faisant l’écho du prénom que j’ai donné. Sa seule voie de salut va se faire dans le groupe, lorsqu’il va faire une caresse sur le bras de Sylvain ou se moquer, sur un mode enfantin, de Laurent. Il devient alors cet enfant des parents, ce petit qui utilise des mots de petit (« patapouf »).

Au final, en l’absence d’un pôle doux et tendre, Grégoire ne peut déployer ses potentialités psychiques, il est comme comprimé, absorbé par une toute-puissance qui le rend impuissant. Sa voie de salut est de se reconstruire en redistribuant cette puissance, qui a déjà détruit un objet tabou sur les frères, la fratrie symbolique. L’équation symbolique Sylvain = mère l’a fait tenir un temps mais une fois l’absence d’Agnès évoquée dans l’ensemble de son contexte (et là nous pouvons prendre en compte le poids de la parole), une fois le constat (visuel) qu’elle était belle et bien absente et que personne ne viendrait la remplacer, tout s’est déroulé comme s’il ne restait dans cette pièce qu’un pôle dur et persécuteur. La notion psychosomatique de mal de tête est très parlante puisqu’elle vient placer l’objet agglutiné jusqu’à l’intérieur du corps humain. En l’occurrence, dans la position glischro-caryque, les objets fractionnés sont aussi bien non vivants que vivants à l’extérieur et à l’intérieur (ce peut être des pensées, des représentations ou des productions graphiques en tant qu’elles sont interfaces interne / externe).

 Dans cette séance, le rapport de Rolland à l’absence resurgit et se confirme : il est celui dont la sensibilité à cette question s’exprime avec la plus grande ferveur. La position de présence / absence de Sylvain se matérialise de nouveau, il répond que c’est lui qui est manquant. L’attitude ainsi que la position de ce dernier continuent à le questionner. Peut-être l’utilise-t-il ici aussi pour pallier l’absence d’Agnès ? C’est en tous cas moins sûr que pour Grégoire qui lui sait dire avec des mots. Lorsque je fais remarquer que Sylvain est pourtant bien présent et que l’absente est Agnès, il n’a pas de réactions particulières. Néanmoins, il va réagir défensivement, par la négative lorsque j’aborde les congés de cette dernière. Il veut dessiner aussitôt comme recherchant refuge dans le processus graphique. La trace graphique devient un mode d’actualisation de l’absence. Chez lui, les choses ne se passent pas sur le même registre de destructivité que chez Grégoire.

Durant la phase de production, il commence par dessiner de petits ronds et en fait de grands dés ma sortie pour chercher de l’eau. Comme pour Grégoire, bien que dans une moindre mesure puisqu’il dessinera, Rolland semble avoir une difficulté à développer son enveloppe psychique en ma présence, l’attitude de Sylvain, en face de lui, et souvent en relation forte avec lui, en rajoute. Lorsqu’il montre les chaussures de Grégoire, il demande des feutres et prend la couleur orange, manifestant par là un changement d’investissement dans les sujets du groupe. Par la suite, lorsque Grégoire lui fait un clin d’œil, probablement content qu’il lui ait parlé de ses nouvelles chaussures, Rolland va dessiner un grand rond qui cette fois pourra se comprendre comme un élargissement dynamique de son cercle affectif et des liens qui lui sont inhérents.

Je ferais remarquer au passage que, contrairement à la séance du 3 avril qui avait dérapé sur le thème « chaussure – coup de pied » entre Grégoire et Rolland, cette fois-ci, en la présence d’un substitut paternel, aucun conflit ne se manifeste. Lors de la séance du 3, se battaient-ils pour obtenir toute la mère ? Cela se pourrait, les mois qui succédèrent cette séance montrèrent, au sein de leur lieu de vie, d’importants enjeux de rivalité basés sur des besoins fraternels d’imposer sûrement moins une forme de domination (car celle-ci est alternative) qu’une extension hic et nunc de leur enveloppe psychique, de leur territoire psychique.

Par la suite, les liens que je tisse avec Sylvain, en lui donnant des feutres, l’emmènent à une construction par superposition de deux formes ovoïdes. La construction est possible en lui dans le rapport spéculaire qu’il a avec sylvain, sujet très observé durant cette séance. La trace de Rolland devient ainsi auto-représentative de mon rapprochement avec Sylvain.

 Sans Agnès, Sylvain ne trouve pas sa place, Grégoire a pris celle sur laquelle il avait l’habitude de se mettre. Il reste donc debout jusqu’à ce que je lui propose une autre place. Grégoire met ainsi Sylvain dans une situation quasiment d’intrus, en rajoutant à la problématique présenté par ce dernier dans le groupe. Grégoire lui prend sa place, comme s’il était véritablement absent, ensuite il affirme qu’il est effectivement absent. Nous comprenons encore mieux du coup les raisons qu’a Grégoire de ne pas détruire une seconde fois l’objet absent. Ayant déjà absenté Sylvain une première fois, il ne veut plus recommencer avec Agnès. De plus, mettant en adéquation Agnès et Sylvain, il a quelque part pris la place d’Agnès en prenant celle de Sylvain. Une forme de confirmation à ces hypothèses : Grégoire essayera par la suite de « se racheter » quelque peu en le caressant.

Toujours est-il que Sylvain ne se rebelle pas face à ce comportement, tout au plus s’absente-t-il psychiquement. Manifestement, il paraît fatigué, ne se lève pas, semble en fait ébranlé durant cette première phase.

Au cours de la seconde partie, il va, sur ma sollicitation, prendre un feutre marron mais tardivement. Il fait des cercles concentriques avec une sorte de porte de sortie dans ma direction, j’établis alors un contact graphique avec lui, Sylvain regarde et se touche les cheveux puis plus rien.

Il semble malgré mes quelques tentatives de contact que l’élément maternel lui manque. Comme je l’ai déjà indiqué, Agnès est une personne plus proche de lui que je ne peux l’être. En présence du comportement de Grégoire, ne s’est-il pas senti insuffisamment pare-excité ? Cela semble vraisemblable. Il semble toutefois que je me sois « rattrapé » en lui proposant des feutres, sa trace graphique se dirigeant dans ma direction en témoignerait.

 Deux éléments m’apparaissent importants lors de cette séance : les termes « Durant » (son nom de famille qu’il n’utilise que très rarement) et « papa » (il prononce plutôt le mot père). Ces éléments sont à mon sens surdéterminés par ma présence, ils renvoient au père. La mère manque cependant, tout comme Grégoire, il ne parvient pas à mentionner l’absente, il montre un objet lui appartenant (l’ordinateur), évoque le prénom d’une personne qu’il a connu dans le passé et qui avait un rôle (selon la mère) aussi important que celui d’Agnès (Stéphanie) mais n’arrive pas au but. Ce lien me semble avoir un but commun aux deux protagonistes en présence : ne pas aller trop loin dans une prise de conscience. Sauf que pour Francis, les choses sont différentes, s’il n’a pas peur de détruire l’objet absent, il risque néanmoins de se perdre.

Les mots utilisés ensuite (piscine, OL, cinéma) ont selon moi autant de fonctions de réassurance. Tout comme Laurent, il semble un peu perdu. D’ailleurs, lorsqu’il entend le mot « Agnès » prononcé, il se met à sourire. Il semble qu’un peu plus d’insistance de ma part aurait risqué de le dépersonnaliser également. Une confirmation possible provient de son attitude, peu commune, lorsqu’il présente son dessin : il tente de prendre les 2 feuilles communes, les soulever mais ne le peut, Sylvain étant couché dessus. Soulever la feuille pose la question de l’envers, y-a-t-il quelque chose derrière, une autre bribe de lui-même ?

Par la suite, il semble inquiet et s’enquit des nouvelles de Grégoire. Face à la réponse négative de ce dernier, il parle de l’Isère et dit « adorer » l’Isère. Il montre sa volonté de ne pas se mélanger à Grégoire, le rapport en double de la première partie ne doit pas demeurer, ce serait d’autant plus dangereux que Grégoire va mal.

Dés la phase de production, Francis prend des feutres aussitôt et fait des ronds barrés. Ces traces peuvent indiquer cette volonté de séparation, uneenveloppe est trouée, le feuillet externe pourrait bien ne pas être suffisamment pare-excitant. Ses traces vont ensuite se diriger vers Grégoire, recouvrir l’espace sur lequel ce dernier ne s’est pas aventuré.