A cette approche géographique ancrée dans une théorie sociale, il reste à adjoindre un outil conceptuel spécifique, le territoire, qui nous semble absolument nécessaire à la compréhension de la place de l’automobile dans l’espace urbain, et à expliciter les principes de notre méthode d’exploration concrète.
Si l’on admet à la suite de Jacques Scheibling, que « le concept géographique est celui qui établit un rapport significatif entre le social et le spatial » 124 , le territoire apparaît comme un des concepts géographiques les plus précieux. Au fil d’une histoire au cours de laquelle il s’est enrichi en sens, en portée mais aussi en complexité et en charge polysémique, il est devenu « l’outil irremplaçable d’une démarche de géographie sociale. » 125
J. SCHEIBLING, op.cit., p.151.
G. DI MEO, 1998, op.cit., p.11.