7.2.3.2. Des solutions pour une voirie multimodale

Nous avons vu que « la marche et la bicyclette n’ont pas toujours reçu une attention à la mesure des services qu’elles rendent à la mobilité urbaine, si ce n’est pour les protéger des risques routiers occasionnés par les véhicules à moteur en restreignant leur liberté de mouvement par des ségrégations physiques, des détours, ou des interdictions d’accès à certains espaces de la ville (voies rapides, zones d’activité périphériques). » 1195 Dans les espaces urbains du territoire de l’automobile-contestée, ces principes ségrégatifs tendent dorénavant à s’effacer : dans certains quartiers se développent des aménagements fondés sur une occupation commune de l’espace de voirie, tandis que des voies artérielles renouvellent le traitement de la séparation des déplacements. Ces deux niveaux d’intervention obéissent à une même logique, celle de la contestation d’un territoire de circulation de l’automobile partagé ou réduit.

Notes
1195.

J.R. CARRE, op.cit., p.19.