9.4.1.3 Messages au Préfet puis au responsable de la boîte de nuit - Groupes 1 et 8 - Tâche T3

Figure 11 : G1 et G8 : Nature des arguments, modalité orale des sujets en lycée général et professionnel dans la tâche T3.

Bien que la phase A soit présente pour quelques uns des sujets en lycée général du groupe 1, elle n’amène aucun argument. Les arguments, pour les deux groupes, se concentrent dans la phase B : ils sont du destinataire (B3). Il n’y a aucun apport d’argument dans la phase C.

Pour les sujets en lycée professionnel, nous notons soit une absence d’arguments (A1) soit des arguments du locuteur (A2) pour quelques sujets du groupe 1. Les arguments se situent surtout dans la phase B : ils sont du destinataire (B3).

Pour le lycée professionnel, dans la phase A, ils sont de conséquence.

Dans la phase B, ils sont de conséquence et de solution pour l’ensemble des sujets.

Les sujets en lycée général se servent de modalisations de certitude et de probabilité dans la phase B tandis que les sujets en lycée professionnel n’usent que de modalisation de probabilité dans cette même phase.

Lorsque les productions orales au Préfet puis au responsable de la boîte de nuit interviennent dans un second temps, la phase A est encore moins présente. Seuls quelques sujets en lycée professionnel propose une phase A articulant leurs propres arguments à ceux du destinataire, dans la tâche T1.

La plus grande concentration d’arguments se retrouvent dans la phase B pour l’ensemble des sujets. Il s’agit principalement d’arguments du destinataire. Quant à leur catégorie, ils sont de conséquence dans la phase A (tâche T1) et de conséquence et de solution dans la phase B.

La phase C est pratiquement inexistante sauf pour un sujet en lycée général qui rejette la position du destinataire à l’aide d’arguments de solution du destinataire.

Quant aux indicateurs psycholinguistiques, ils varient selon les sujets et l’ordre des épreuves mais dans l’ensemble très peu sont utilisés dans les phases A et C.